ProUnity figure pour la 2ème année consécutive dans le Fast 50: ‘La plate-forme numérique fait la différence’
La plate-forme RH proUnity est l”enterprise software provider’ à la croissance la plus rapide dans notre pays. L’année dernière déjà, il avait été l’acteur technologique à la progression la plus rapide. Mais quelle est donc sa recette secrète?
Avec le ‘Technology Fast 50 Awards’, la firme de consultance Deloitte couronne annuellement les acteurs technologiques à la croissance la plus rapide dans les différents pays. Cette année, c’est o2o – une plate-forme de leasing de bicyclettes – qui est la lauréate en Belgique. Au cours des quatre dernières années, la gantoise o2o a enregistré une hausse impressionnante de son chiffre d’affaires de pas moins de 9.859%. Mais le numéro deux de ce classement est tout aussi spectaculaire. Il s’agit en l’occurrence de proUnity: cette entreprise l’avait emporté l’année passée et décroche cette fois encore la première place dans le segment ‘enterprise software’. L’année dernière, le chiffre d’affaires de proUnity a atteint 84 millions d’euros. Pour cette année, 105 millions sont prévus et ce, avec une équipe de quelque 25 personnes.
Une raison de plus pour nous d’aller frapper à la porte de proUnity, spécialisée en technologie RH (hrtech). Quelle est la formule à succès qui permet à l’entreprise de continuer de croître aussi fortement, alors même que la guerre du talent (‘war for talent’) bat de nouveau son plein et que, façon de parler, chaque entreprise lutte pour acquérir du nouveau talent? ‘Nous nous positionnons comme un acteur qui, d’une part, résout la problématique de la pénurie de talents, mais qui, d’autre part, encourage la numérisation’, répond le fondateur David Muyldermans. ‘Nous aidons les entreprises à embaucher du talent externe d’une manière plus économique: surtout de la main d’oeuvre ICT, mais tout autant des spécialistes en droit, en finances et en RH.’
Trois piliers
Mais tout cela semble surtout très familier et pas vraiment révolutionnaire. ‘Il n’empêche que nous avons révolutionné le marché du recrutement classique’, déclare en riant Muyldermans. ‘Nous avons regroupé trois piliers: une plate-forme bout-à-bout numérique, où les commanditaires et les freelancers entrent en contact, mais aussi où l’ensemble de la procédure de section, voire les paiements sont traités, une plate-forme B2B, et la numérisation en tant que troisième pilier, afin de rendre tous les processus plus efficients. Autrement dit, nous sommes un Managed Service Provider, un Vendor Management System et une Marketplace en une seule et même plate-forme’, comme le résume Muyldermans.
Entreprises moyennes
‘Nous ciblons ici les entreprises moyennes souhaitant embaucher au minimum 20 à 25 externes: c’est là vraiment la limite inférieure pour notre plate-forme. Vous avez besoin de moins? Tournez-vous dans ce cas de préférence vers un site traditionnel d’offres d’emploi’, ajoute-t-il. La plate-forme B2B compte aujourd’hui quelque 10.000 freelancers et fournisseurs de services enregistrés. Chaque mois, plus de 100 enregistrements viennent s’y ajouter. ‘Pour nous, c’est purement une question d’offre et de demande. Plus nous proposons des emplois attrayants, plus nous recevons d’inscriptions’, poursuit le fondateur. proUnity possède à présent une trentaine de clients, dont Sodexo, Credendo Group, Touring et la Loterie Nationale.
Une référence en externalisations
Plus tôt cette année, la plate-forme de recrutement a de nouveau été choisie par Smals comme partenaire en vue de trouver et de gérer du talent externe: il s’agit là d’un contrat-cadre d’une valeur totale de 93 millions d’euros courant sur les quatre prochaines années. En 2017, proUnity avait elle aussi décroché ce contrat. ‘Oui, c’est certainement un important contrat pour nous. Mais en fait, on peut aujourd’hui affirmer sans problème que nous sommes devenus un expert au niveau des adjudications tombant sous le coup de la loi sur les marchés publics. Le SPF Finances, le Ministère de la Justice et celui de l’Intérieur notamment font par conséquent aussi appel à nous’, conclut David Muyldermans.
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