Projet “Communes citoyennes”: l’open source comme Cheval de Troie
Le MIC s’est associé à 3 sociétés pour lancer le développement d’une plate-forme “collaborative mutualisée”, basée sur SharePoint, dont le premier jeu de composants serait proposé en open source aux communes intéressées. En promettant de ne pas concurrencer l’existant.
Le MIC s’est associé à 3 sociétés pour lancer le développement d’une plate-forme “collaborative mutualisée”, basée sur SharePoint, dont le premier jeu de composants serait proposé en open source aux communes intéressées. En promettant de ne pas concurrencer l’existant.
Trois sociétés (BiSoft, Kitry et Neomytic) ont récemment sollicité le Microsoft Innovation Center en vue de développer de concert une solution qui s’adresse aux communes et CPAS. L’objectif du projet “Communes Citoyennes” est de concevoir une plate-forme basée sur SharePoint, constituée à la fois d’une série de modules applicatifs et d’une couche permettant d’intégrer ces composants à des solutions existantes.
Exemples de modules devant être développés: calendrier et espaces de travail réunion, commande de fournitures, réservation de ressources (salles de réunion, véhicules…), calendrier de formations, who’s who, gestion financière (notes de frais, bons de commandes….), urbanisme (présentation des dossiers par cadastre), gestion des listes d’infrastructures sportives… Les acteurs concernés présentent ces modules comme étant complémentaires de ce que CommunePlone ou des acteurs tels Adehis ont déjà mis en oeuvre pour les communes et CPAS.
L’intention est de les développer en open source afin de les mettre librement à disposition des communes (4 d’entre elles serviront de sites-pilote). Une gratuité qui n’a pas rebuté Microsoft, cette dernière voyant évidemment là l’occasion de mettre au moins un orteil de plus dans le monde des communes et de susciter davantage de développements et d’utilisation de SharePoint. “Les solutions développées dans le cadre de CommunePlone ou par un acteur tel Adehis sont avant tout orientées communes et back-office”, tient à préciser Ben Piquard, patron du MIC. “Communes Citoyennes vise des modules applicatifs orientés citoyens et se positionne comme une couche transversale, complémentaire des solutions existantes. C’est évidemment aussi l’occasion pour nous de susciter l’utilisation de SharePoint dont disposent nombre de communes avec leur Windows Server mais qu’elles n’exploitent pas.”
Si l’expérience aboutit (les composants devraient êtres prêts vers la fin septembre), un groupe de travail sera mis sur pied, dans le cadre du MIC, pour le lancement d’un appel à projets qui inviterait des développeurs à tirer parti de la plate-forme pour développer d’autres composants.
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