Parallels met fin au logiciel Access

Access sur une tablette de Samsung. © Parallels
Michel van der Ven
Michel van der Ven Rédacteur chez Data News.

L’éditeur de logiciels Parallels, surtout connu pour ses solutions de virtualisation pour ordinateurs Mac, renonce à Parallels Access. Cette application permettait aux utilisateurs de commander à distance l’intégralité de leur ordinateur via une tablette.

Access faisait partie des abonnements payants à Parallels Desktop pour Mac. A partir de cette semaine, le logiciel ne pourra cependant plus être activé et le 30 avril, l’application sera complètement mise hors service. ‘Les progrès technologiques et les évolutions du marché nous ont incités à réévaluer notre gamme de produits’, telle est l’explication fournie dans un courriel adressé aux clients. ‘En conséquence, nous avons décidé de cesser de développer et de supporter Parallels Access.’

Gestes intuitifs de la main

Le logiciel offrait pourtant des options utiles. C’est ainsi que sur une tablette, vous n’étiez plus ‘limité’ aux applis, mais vous pouviez également faire tourner sans problème (virtuellement) tous les programmes PC et Mac imaginables. Access vous donnait accès à tous les logiciels installés sur l’ordinateur connecté via wifi ou 4G/5G, tels que PowerPoint, Photoshop ou le navigateur Edge.

Au lieu de simplement copier l’intégralité du bureau, comme le font d’autres solutions, Access enveloppait les logiciels externes dans une véritable pochette d’applis: ils étaient joliment présentés en plein écran et pouvaient être pilotés par des gestes intuitifs de la main. Vous pouviez de la sorte taper, faire défiler, couper et coller parfaitement dans Word, ou zoomer sans problème sur une photo d’un geste de pincement.

Parallels regrette que les passionnés d’Access doivent désormais rechercher une solution alternative, mais déclare dans un communiqué que ‘la décision permettra à l’entreprise de concentrer ses ressources sur le développement et l’amélioration d’autres produits offrant de la valeur et de l’innovation’.

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