Selon un rapport sur la transparence, X, l’ex-Twitter, gagne de l’argent en fournissant des services payants aux terroristes. L’entreprise a entre-temps pris des mesures, tout en affirmant que ses processus sont en ordre.
Voilà ce que prétend le Tech Transparency Project (TTP), une enquête du groupe de pression américain Campaign for Accountability. L’enquête indique que X vendait des abonnements (coches bleues coûtant huit dollars par mois) à des membres connus de mouvements terroristes.
Ansar Allah entre autres, mieux connu sous le nom Houtis, possède sur X un compte comptant 23.000 abonnés et est actuellement sanctionné par les Etats-Unis pour avoir attaqué des navires dans la mer Rouge. Un embargo commercial s’y applique donc, qui concerne en principe également les abonnements à X, selon la BBC.
Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, est également un membre attesté de X, alors qu’il figure sur la liste des sanctions, tout comme la télévision d’état iranienne du reste.
L’équipe de sécurité de X affirme sur la plate-forme qu’elle respecte les obligations légales et que les paiements sont également contrôlés.
Mais cette affirmation est un non-sens depuis un certain temps déjà. Depuis le rachat par Elon Musk et le licenciement de la plupart des collaborateurs, l’ex-Twitter est devenu un champ de tentatives d’arnaques. Le système de notification des tweets fonctionne à peine, et il n’est quasiment pas possible de procéder à du défilement sans tomber sur des tweets sponsorisés qui vous guident vers de faux sites d’informations en vue d’escroquer les utilisateurs. Ainsi, X gagne non seulement de l’argent grâce aux terroristes, mais aussi grâce aux escrocs.
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