Le service de messagerie Telegram table sur un milliard d’utilisateurs d’ici un an

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Le nombre d’utilisateurs de Telegram devrait dépasser le milliard au cours des douze prochains mois, selon son fondateur Pavel Durov. Après l’attaque à grande échelle de la Russie contre l’Ukraine en 2022, l’appli a connu une croissance rapide.

Telegram mise depuis longtemps déjà sur la confidentialité et la sécurité des messages. Cela rend l’appli d’autant plus populaire en Russie et en Ukraine, tant auprès des gouvernements que des esprits critiques qui souhaitent rendre compte de la guerre sans censure. Selon Durov, l’appli gratuite se propage ‘comme un feu de forêt’. ‘Nous atteindrons probablement le cap du milliard d’utilisateurs mensuels actifs d’ici un an’, affirme-t-il sur X.

Actuellement, Telegram compte 900 millions d’utilisateurs actifs. C’est encore et toujours beaucoup moins que son concurrent WhatsApp. Le service de messagerie de la société-mère de Facebook, Meta, compte en effet plus de deux milliards d’utilisateurs actifs.

‘Nouveau web clandestin’

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky utilise Telegram pour diffuser son message quotidien auprès de la population. Le Kremlin a lui aussi recours à l’appli pour émettre des messages sur le dirigeant russe Vladimir Poutine.

Telegram est également controversé, en partie parce que des criminels utilisent ce service. Suite à une affaire de pédopornographie, le ministère public néerlandais a qualifié la semaine dernière encore le service de messagerie de ‘nouveau web clandestin’, où il est facile de partager du matériel délictueux. Les esprits critiques affirment également que Telegram est devenu une plate-forme de fausses nouvelles et de duperies.

Durov en personne prétend que Telegram restera une plate-forme neutre et ne deviendra pas un ‘acteur géopolitique’. L’entrepreneur technologique d’origine russe détient entièrement Telegram, mais selon le journal économique Financial Times, il vise une introduction en bourse aux Etats-Unis, dès que son entreprise engrangera des bénéfices. Durov a quitté la Russie en 2014, affirmant alors que le Kremlin s’immiscait dans l’une de ses entreprises.

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