WhatsApp, filiale de Meta, nie le fait que les gens quittent en masse le service de messagerie et se tournent vers des concurrents tels que Signal. ‘Nous ne voyons pas cela dans nos données’, a déclaré le directeur Will Cathcart cette semaine lors d’une table ronde numérique avec des journalistes.
L’entreprise américaine réagissait ainsi aux récents messages parus dans les médias, faisant état d’un malaise croissant quant à l’utilisation de WhatsApp. Ces messages faisaient suite à la décision du patron de Meta, Mark Zuckerberg, de suspendre la coopération avec les vérificateurs de faits à l’approche de l’investiture du président Donald Trump aux Etats-Unis. Une appli de chat comme Signal semblait en profiter en progressant considérablement depuis lors.
Porte dérobée
Mais Cathcart affirme que WhatsApp ne voit qu’augmenter son nombre d’utilisateurs. Il ne serait donc pas question d’un pic du nombre de personnes supprimant l’appli de leur téléphone.
Cathcart a également profité de la table ronde pour souligner que WhatsApp ne s’intéresse pas aux conversations des utilisateurs, mais valorise plutôt au maximum la vie privée de chacun. Le directeur de WhatsApp a aussi exprimé ses inquiétudes concernant les précédentes propositions européennes visant à analyser le trafic de messages sur des services comme WhatsApp pour y détecter d’éventuelles formes d’abus. Cathcart: ‘Je pense que quiconque demande à un service de messagerie, par exemple, d’installer une porte dérobée, risque de générer ainsi un accès pour des gouvernements hostiles.’
