Bluesky ne satisfait pas encore aux règles européennes
Le service de messagerie Bluesky, en forte croissance actuellement, aurait bien besoin d’un bureau sur le territoire européen en vue de se conformer aux règles.
Bluesky est l’une des alternatives à Twitter qui connaît actuellement une forte croissance. Nombreux sont ceux qui tournent le dos à X (l’ancien Twitter) maintenant que le patron Elon Musk utilise la plate-forme comme un véhicule de ses idées politiques, et privilégient Bluesky.
Mais cette plate-forme n’est pas totalement légale dans l’UE et enfreint spécifiquement la loi sur les services numériques (Digital Services Act) en matière de divulgation d’informations. ‘Toutes les plates-formes de l’UE doivent avoir une page dédiée aux informations sur le nombre d’utilisateurs présents dans l’UE et sur l’endroit où se trouve leur siège social’, a expliqué le porte-parole de la Commission, Thomas Regnier, au Financial Times en début de semaine.
Bluesky aurait donc besoin d’un bureau dans un pays de l’UE, mais il lui reste encore un peu de temps pour ce faire. Pour tomber sous le coup du DSA, une plate-forme doit compter 45 millions d’utilisateurs, et Bluesky, avec ses quelque vingt millions, n’a pas encore atteint ce nombre. La plate-forme signale qu’un million environ est venu s’ajouter quotidiennement au cours de la semaine dernière. Si le nombre d’utilisateurs continue de croître ainsi, l’entreprise souhaitera peut-être embaucher un courtier.
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