“Pas moyen de faire entrer l’open source au parlement flamand”
Le parlementaire flamand Ludo Sannen (sp.a) maugrée, parce qu’une question parlementaire orale sur l’utilisation de l’open source dans l’enseignement a été rejetée. Boudewijn Bouckaert (LDD), président de la commission ‘Onderwijs en Gelijke kansen’ (enseignement et égalité des chances), qualifie les jérémiades de Sannen d’inopportunes. Fin février, un débat sur l’utilisation de l’open source et des logiciels libres au sein du gouvernement flamand et des administrations locales a eu lieu dans le cadre de la commission parlementaire en charge des affaires administratives. A cette occasion, Sannen avait posé une question similaire à propos de l’utilisation de l’open source au sein de l’enseignement flamand dans le cadre de la commission ‘Onderwijs en Gelijke kansen’, et l’avait adressée au ministre flamand de l’enseignement, Pascal Smet.
Le parlementaire flamand Ludo Sannen (sp.a) maugrée, parce qu’une question parlementaire orale sur l’utilisation de l’open source dans l’enseignement a été rejetée. Boudewijn Bouckaert (LDD), président de la commission ‘Onderwijs en Gelijke kansen’ (enseignement et égalité des chances), qualifie les jérémiades de Sannen d’inopportunes.
Fin février, un débat sur l’utilisation de l’open source et des logiciels libres au sein du gouvernement flamand et des administrations locales a eu lieu dans le cadre de la commission parlementaire en charge des affaires administratives. A cette occasion, Sannen avait posé une question similaire à propos de l’utilisation de l’open source au sein de l’enseignement flamand dans le cadre de la commission ‘Onderwijs en Gelijke kansen’, et l’avait adressée au ministre flamand de l’enseignement, Pascal Smet. Cette question (orale) a cependant été rejetée par le président de ladite commission, Bouckaert, parce qu’elle “ne convenait pas à un débat sérieux en commission”.
Sannen, irrité, envoya alors un communiqué de presse intitulé “LDD zegt neen tegen vrije software” (La Liste De Decker dit non aux logiciels libres). “Les systèmes d’exploitation et progiciels Office de Microsoft dominent encore et toujours l’enseignement, selon une récente enquête”, résume Sannen dans ce communiqué. “Voilà qui demande un débat approfondi à propos des causes possibles, des priorités et des solutions. Bouckaert estime cependant que le sujet ‘ne mérite pas un débat’ et exprime ainsi son indifférence vis-à-vis des possibilités d’économie potentiellement énormes. Le fait qu’une seule et même entreprise puisse ainsi continuer à conserver sa position monopolistique, semble donc bénéficier de son accord tacite.”
Interrogé pour en savoir plus, c’est le collaborateur parlementaire de Sannen, Dieter Berckvens, qui intervient: “En soi, ces questions ne sont pas si discutables. Tout tourne surtout autour du fait qu’il n’y a pas moyen d’aborder le sujet au parlement, alors qu’on peut difficilement le qualifier de non pertinent. Je constate surtout un manque de connaissance et/ou d’intérêt.”
Bouckaert s’offusque de la pression exercée par Sannen en revenant toujours sur le même sujet. Il trouve “extrêmement déplacée” la prise de position, selon laquelle il serait indifférent à la problématique: “En ce qui concerne l’acceptation ou non de demandes d’explication, je m’en tiens à une ligne qui est basée sur le règlement et qui n’a rien à voir avec leur contenu. Pour la demande en question, j’ai estimé qu’elle ne méritait pas, telle qu’elle était présentée, un débat à la commission et qu’il était préférable de la mettre d’abord par écrit.” Bouckaert lui-même se réfère au débat préalable à la commission des affaires administratives. “Et durant lequel un seul membre de la commission est intervenu.”
Ludo Sannen a entre-temps posé la question par écrit au ministre Smet, dont il attend provisoirement encore la réponse, car après tout c’est bien cela qui importe.
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