Pas de révolution Web chez les professionnels du social
Ils n’ont pas le temps, ne sont pas suffisamment équipés ou cela ne rentre pas dans le cadre de leur fonction. Selon une étude de l’agence Alter réalisée courant 2010, le Web 2.0 n’a pas la cote chez les professionnels du social.
Ils n’ont pas le temps, ne sont pas suffisamment équipés ou cela ne rentre pas dans le cadre de leur fonction. Selon une étude de l’agence Alter réalisée courant 2010, le Web 2.0 n’a pas la cote chez les professionnels du social. Internet est vu comme une grosse bibliothèque : les applications interactives n’ont pas encore fait la preuve de leur efficacité dans le concret de la relation d’aide.
L’Agence Alter a interrogé 25 structures et récolté en parallèle 133 questionnaires afin de mesurer l’importance du Web chez les professionnels du social. Avec, en toile de fond, une question centrale : “Quelles sont pour eux les sources d’informations en ligne qu’ils considèrent comme fiables et utilisables au quotidien pour améliorer leurs pratiques professionnelles et la connaissance des secteurs dans lesquels ils travaillent?”
Réponse : Après Google et les liens dynamiques à partir des newsletters “métier”, c’est tout d’abord vers les sites institutionnels (67%) que se dirigent les professionnels du social. SPF Emploi, Fgov et autre Ministère des finances : dans un contexte législatif et administratif complexe, les bases de données, formulaires électroniques et dispositifs en ligne sont une source d’information et de fonctionnement de plus en plus importante, quand elles ne constituent pas un passage obligé du secteur non marchand. Presque à égalité d’appréciation, les sites portails du domaine social trouvent logiquement la faveur des personnes interrogées (64%), d’autant qu’ils se comptent sur les doigts de la main (Econosoc, belsoc,…). Suivent la presse quotidienne (26%), les incontournables Soir et Libre Belgique et la presse spécialisée (17%) dans le domaine : Alter Échos et le Guide Social principalement.
Globalement, le Web en l’état répond aux attentes des professionnels du social en matière de sources d’informations, même si l’étude pointe l’inévitable demande d’un moteur de recherche spécialisé en la matière : “Il y a un intérêt pour un outil facilitant la recherche parmi les multiples sources disponibles et centralisant les sites de références (en termes de documentation, documents administratifs, outils) qui seraient classés par thématique, toutes administrations confondues. Une sorte de moteur de recherche ciblé dans le secteur social ou un portail social global bien structuré renvoyant aux références de base. Pour le 2.0, on attendra…
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