Parallels Desktop 18 affine le support de Windows 11 et du monde des jeux
Selon une bonne vieille habitude, on voit apparaître chaque été une nouvelle version de Parallels Desktop. Ce logiciel populaire conçu pour virtualiser d’autres systèmes d’exploitation sur un Mac, en est cette fois à sa 18ème édition. Parmi les nombreuses améliorations, nous retiendrons surtout l’attention toute particulière accordée à Windows 11 et aux joueurs.
Il va de soi que Parallels Desktop 18 est fin prêt pour le tout nouveau système d’exploitation d’Apple, macOS 13 Ventura, qui, selon toute attente, sortira en octobre. Il y aura ainsi une parfaite intégration avec Stage Manager, une nouvelle façon pour macOS 13 d’organiser applis et fenêtres ouvertes. Mais ce ne sera pas un problème non plus, si vous faites encore tourner en hôte un ancien système d’exploitation: le support de PD18 remonte en effet à macOS 10.14.
M1 Ultra et ProMotion
De plus, le développeur Parallels a optimalisé le logiciel pour le tout nouveau matériel d’Apple. C’est ainsi que la dernière version est compatible avec la puce M1 Ultra et l’affichage ProMotion d’Apple et que Windows 11 tournerait jusqu’à pas moins de 96 pour cent plus vite sur un ordinateur Mac Studio.
L’une des virtualisations les plus utilisées sur Parallels Desktop est évidemment celle d’un PC Windows, alors que dans la version 18, le focus repose explicitement sur un meilleur support de Windows 11. Les utilisateurs peuvent ainsi désormais d’un seul clic télécharger, installer et configurer ce système d’exploitation, à condition évidemment qu’ils disposent d’une clé de licence valable. Dans l’édition Business du logiciel, c’est un jeu d’enfant que d’implémenter une machine Windows 11 virtuelle sur les ordinateurs Mac des collaborateurs.
Parallels Desktop 18 offre aussi une meilleure compatibilité des applications Intel (x86) exécutées dans Windows 11 sur l’architecture ARM. C’est ainsi que le programme pilote Parallels Tools est désormais résident ARM, ce qui est important pour le stockage et la lecture de fichiers sur disques Mac. En outre, une solution a été prévue pour des problèmes lors du nouveau stockage de fichiers dans des dossiers partagés à partir d’applis Microsoft Office. Selon le développeur, Parallels Desktop supporte en tout déjà plus de 200.000 programmes Windows-only.
Contrôle plus fluide
Pour les amateurs de jeux, Parallels Desktop 18 offre également quelques nouveautés. La principale est qu’ils peuvent simplement brancher les contrôleurs pour une Xbox ou une PlayStation par exemple sur le ‘côté Mac’ de leur ordinateur via Bluetooth. Ils sont alors automatiquement intégrés aussi à l’environnement Windows, y compris avec tous les paramètres voulus (jusqu’à et y compris le feedback haptique, alias les vibrations). Et certains jeux, qui ne fonctionnaient précédemment pas, tels Counter Strike: Global Offensive, tournent désormais dans PD18.
A souligner aussi le support plus étendu d’USB 3.0, plus spécifiquement pour l’équipement dépendant de la diffusion des données en direct, comme certaines webcams, certains appareils d’enregistrement de jeux et d’autres appareils de diffusion vidéo et audio (dont l’Elgato HD60 S et le SOCT Copernicus REVO).
Prix et versions
Parallels Desktop 18 est toutefois devenu sensiblement plus cher. Le logiciel coûte à présent 99,99 euros sous la forme d’un abonnement annuel, ce qui représente une hausse de 20 euros par rapport à la version précédente. Le programme peut également être acheté séparément au prix de 129,99 euros (PD17 revenait à 99,99 euros). La mise à niveau vers une licence valable de manière illimitée est proposée à 69,99 euros. Il existe également des versions Pro et Business plus étoffées moyennant un tarif d’abonnement de respectivement 119,99 et 149,99 euros par an. Enfin, signalons encore la version d’essai gratuit de Parallels Desktop 18, entièrement fonctionnelle quatorze jours durant.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici