OnLive était dans les dettes jusqu’au cou
L’entreprise de jeux dans le nuage OnLive devait encore quelque …
L’entreprise de jeux dans le nuage OnLive devait encore quelque 30 à 40 millions de dollars à ses créanciers. Mission impossible quand l’on a à peine de l’argent en caisse…
Toute la construction pour le redémarrage d’OnLive s’avéra véritablement cruciale pour ne pas paralyser complètement l’entreprise, peut-on lire dans le journal californien San Jose Mercury News. Du point de vue financier, l’entreprise n’avait plus que quelques jours à vivre. Selon le CEO de l’Insolvency Services Group, qui a accompagné l’ensemble du processus, OnLive était endettée à hauteur de 30 à 40 millions de dollars. Il n’y avait plus d’argent pour éponger ces dettes.
Cette construction – ‘an assignment for the benefit of creditors’ (une affectation au profit des créanciers) – est une alternative à une faillite totale, afin que le service à la clientèle ne soit pas interrompu. “Une faillite totale aurait été une catastrophe”, peut-on encore lire. Certains actifs (technologies, propriété intellectuelle,…) d’OnLive ont été revendus à une nouvelle entreprise financée par le capital-risqueur Lauder Partners et également baptisée OnLive. Les actions existantes et le personnel, eux, n’ont cependant pas été transférés automatiquement. Ce dernier point explique le fait que de nombreux investisseurs/actionnaires d’OnLive, dont Belgacom, ont perdu les millions d’euros et de dollars qu’ils avaient précédemment investis (selon une probabilité frisant la certitude). Pour Belgacom, il s’agit de 23 millions d’euros. HTC avait préalablement déjà indiqué avoir encaissé une perte de 40 millions de dollars.
Selon l’Insolvency Services Grouples créanciers récupéreraient quelque 5 à 10 pour cent par dollar investi suite à la vente d’OnLive.
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