OnePoint trouve un nouveau toit à Bruxelles
Après le rachat de Vision IT au cours d’une année 2015 agitée, OnePoint emménage dans de nouveaux bâtiments bruxellois, une sorte de tremplin vers une nouvelle croissance en matière de services et de projets ICT.
En reprenant le groupe belge Vision IT, l’entreprise française OnePoint de David Layani engendra une société ICT enregistrant un chiffre d’affaires de quelque 150 millions d’euros et disposant de filiales en France, au Benelux, en Tunisie et au Canada (Montréal). David Layani, fondateur et président de OnePoint, vise avec son groupe organisé de manière plane une collaboration maximale entre ses collaborateurs dans le cadre d’une multitude de ‘communautés’ sur le plan des activités, des secteurs et des régions. C’est ainsi que l’entreprise a des clients dans le monde bancaire, dans le secteur énergétique et en matière de gestion d’infrastructures notamment, alors qu’elle cible de nouvelles régions comme la Grande-Bretagne, les Etats-Unis et la Chine.
La crise, une opportunité
En plus de croître par des rachats, OnePoint entend, avec sa gamme globale de services – des conseils et solutions jusqu’aux services gérés (infrastructure) – attirer des clients tant importants que plus modestes, qui “par ces temps de crise recherchent des solutions qui soient plus productives”, selon Layani, et qui réagissent aux tendances telles la mobilité, les données massives (big data) et la “transformation numérique”. Layani a créé son entreprise en 2002, à l’âge de 22 ans, dans le sillage économique des attentats du 11 septembre 2001, une période de crise s’il en est.
Layani: “Dans 80 pour cent des cas, les employés d’une entreprise connaissent bien les solutions aux problèmes qui se posent, mais ils ne peuvent pas eux-mêmes les formuler. Au sein des entreprises moyennes, il y a un plus grand besoin d’accompagnement et c’est là que nous voulons intervenir avec notre offre étoffée.” En plus d’une expertise dans divers secteurs, cette approche comprend aussi une connaissance technologique dans différents centres de compétences axés sur Oracle, Microsoft et Java notamment.
Layani affirme que son entreprise possède “une très belle taille” et les moyens pour élaborer des solutions avec, entre autres une ‘industrialisation de services ICT’, mais aussi pour développer des produits et services en suivant de nouveaux axes, comme la technologie ‘blockchain’ pour le monde bancaire (argent électronique) et l’évolution industrielle autour de l’IoT (“nous négocions avec quelques jeunes entreprises israéliennes”) en autofinancement. OnePoint préconise ici une approche de ‘l’innovation ouverte’, dans laquelle collaborent de grands nombres de personnes (“une intelligence collective”), en vue d’affronter des entreprises ICT en vue disposant de davantage de moyens de développement.
Une année 2015 agitée
En inaugurant ses nouveaux bureaux à Bruxelles, OnePoint met aussi définitivement fin aux périples qui ont entouré le rachat de Vision IT en Belgique. L’année dernière, Vision IT a en effet connu plusieurs réorganisations au niveau de sa direction, en ce compris un procès lié au départ forcé d’un co-fondateur. En même temps, OnePoint amplifia progressivement sa participation dans Vision IT, ce qui déboucha en août sur une offre de rachat – réussie -, suivie par les efforts nécessairement consentis pour regrouper la plus grande Vision IT et OnePoint. Au niveau belge, la filiale cible des clients tant au nord qu’au sud du pays (avec des entités propres) et table sur des investissements et sur le recrutement de davantage de collaborateurs.
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