Nouvelle piste pour la climatisation des datacenters
L’idée? Adapter le taux de refroidissement à des données puisées à même les serveurs.
L’idée? Adapter le taux de refroidissement à des données puisées à même les serveurs.
Le Lawrence Berkeley National Laboratory (LBNL) vient de boucler un projet (mené en partenariat avec Intel, HP, IBM et Emerson Network Power) qui vise à optimiser les mécanismes de refroidissement des salles serveurs. L’idée est de collecter des données plus représentatives de la chaleur réellement émise par les systèmes afin d’éviter de trop refroidir les datacenters. On estime généralement que 90% d’entre eux tournent encore aujourd’hui à des températures de 5°C supérieures à la nouvelle norme recommandée par l’ASHRAE (Americain Society of Heating, Refrigeration & Air-Conditioning Engineers), soit une fourchette de 18 à 27°C (au lieu des 20 à 24° préconisés par le passé). Or, un gain de 1°C équivaut à une économie d’énergie de 7%!
Pour collecter des données plus précises, le LBNL a donc réalisé des tests tendant à capter les données au sein même des systèmes et non plus à l’extrémité des rangées de serveurs (où les conditions extérieures ou périphériques peuvent influencer les mesures) ou au départ de capteurs placés entre les serveurs.
Le LBNL a en outre développé un logiciel qui permet de convertir les données ainsi collectées en un protocole qui puisse être interprété par les systèmes de climatisation et de refroidissement. Le Laboratoire affirme que les équipements existants ne devront pas être adaptés et que le retour sur investissement devrait être inférieur à 12 mois pour la majorité des datacenters.
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