Nouveau retard pour SIS II
Le projet européen d’introduction d’un système d’informations pour les pays faisant partie de l’espace Schengen (SIS II) prend du retard en raison de l’échec des tests pratiqués.
Le projet européen d’introduction d’un système d’informations pour les pays faisant partie de l’espace Schengen (SIS II) prend du retard en raison de l’échec des tests pratiqués.
L’introduction d’un nouveau système d’informations pour les pays faisant partie de l’espace Schengen accuse un nouveau retard. Il n’a en effet pas été possible de réaliser un test de ce système au niveau européen. Le système devrait être opérationnel en septembre 2009, mais dans ces conditions, cela semble être mission impossible.
Le Schengen Information System (SIS) est une base de données où sont conservées les informations relatives aux transfrontaliers. Son but est de faciliter le travail des services de police. Il existe déjà une première version de SIS, mais ce système ne peut fonctionner qu’avec du texte, alors que le nouveau système doit permettre aussi le stockage de photos d’identité, d’empreintes digitales ou du pied.
Les différents ministres de l’intérieur des pays participants se sont rencontrés jeudi dernier en vue de débattre de l’introduction du système. L’actuelle présidence de l’Union européenne assumée par la Tchéquie souhaite remettre ce projet sur les rails. Le ministre tchèque de l’intérieur, Ivan Langer, a ainsi déclaré que les discussions ont été bon train, mais n’ont pas encore abouti.
Lors d’une conférence de presse, Langer a expliqué que l’échec des tests ne signifie pas que le système sera mis au frigo: “S’il y a des problèmes, nous devons les résoudre. Cela ne signifie pas que le système ne fonctionne pas.” Le ministre tchèque envisage deux possibilités, et de nouveaux tests devraient indiquer la voie à suivre. En juin prochain, on devrait donc en savoir plus.
Initialement, les coûts du système SIS II avaient été évalués à 23 millions d’euros. Actuellement, ils oscilleraient déjà entre 60 et 80 millions, de l’argent en provenance de l’UE et des états membres. HP et Steria sont [les deux principaux fournisseurs ICT du projet]. C’est IBM qui a décroché le contrat mainframe.
En collaboration avec Computable
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