Nouveau bail de 3 ans pour le MIC de Mons
Créé en 2008 à Mons, le premier Microsoft Innovation Center belge (un autre est entre-temps né à Bruxelles et deux autres se préparent en Flandre) devrait selon toute vraisemblance poursuivre sa route pour trois nouvelles années.
Créé en 2008 à Mons, le premier Microsoft Innovation Center belge (un autre est entre-temps né à Bruxelles et deux autres se préparent en Flandre) devrait selon toute vraisemblance poursuivre sa route pour trois nouvelles années.
Microsoft a en tout cas officiellement confirmé sa volonté de reconduire l’expérience, recueillant, selon Ben Piquard, directeur du centre, un intérêt favorable de la part de la Région. La confirmation, politique et administrative, devrait suivre sous peu.
L’étape suivante consistera à concrétiser les autres partenariats. Les trois alliés actuels (HP, Mobistar, Voo) auraient déjà émis des “signaux positifs” – encore à confirmer toutefois. Mais le MIC voudrait étendre cet “écosystème” à d’autres acteurs plus modestes, opérant en local, avec qui des échanges de services pourraient être aménagés. “Selon leurs spécificités et spécialisations propres, ils pourraient investir du temps, de l’accompagnement pour les activités du MIC, nous aider à développer notre action vers de nouvelles cibles, telles les demandeurs d’emploi.” En retour de quoi, ils bénéficieraient d’un petit coup de pouce pour leur propre visibilité.
Le MIC cherchera par ailleurs à développer des partenariats avec des centres ou organismes poursuivant des objectifs similaires (incubateurs, centres de compétences wallons, sites de coworking). Cela permettrait aussi de pousser plus avant la “délocalisation”. Après Louvain-la-Neuve (le dernier Boostcamp a été co-organisé avec la plate-forme Mind & Market), des extensions jusqu’en terre namuroise ou liégeoise pourraient être envisagées.
Nouveaux objectifs S’appuyant sur les résultats engrangés jusqu’ici (30 start-ups et 250 emplois créés, 1.112 certifications qualifiantes délivrées), le MIC montois ambitionne, pour cette nouvelle période 2012-2014, de favoriser la création de nouveaux projets et start-ups générant eux-mêmes 300 emplois.
Outre les activités déjà au catalogue, le centre envisage également de développer un axe “special projects” qui pourrait par exemple le voir prendre le lead de projets de recherche de grande envergure (éventuellement dans le cadre du programme-cadre FP7 européen).
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