Munich va se prononcer à propos d’un retour à Windows

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Pieterjan Van Leemputten

L’administration communale de la ville de Munich, qui avait en 2004 choisi de renoncer à Windows au profit de Linux, votera la semaine prochaine au sujet d’un retour au système d’exploitation de Microsoft.

Le projet IT de Munich avait défrayé la chronique mondiale en 2004, lorsque le conseil communal décida de renoncer à Windows au profit de Linux sur les ordinateurs de bureau de quelque 14.000 fonctionnaires. Concrètement, il s’agissait de la distribution adaptée LiMux et d’OpenOffice (aujourd’hui LibreOffice). La ville argumentait à l’époque que le système d’exploitation open source serait plus économique.

Le parcours choisi s’avéra cependant chaotique. C’est ainsi qu’en 2007, des progiciels Windows 2000 de seconde main furent acquis, afin de faire tourner certaines anciennes applications.

En 2014, la ville se prononça une première fois sur une révision de son infrastructure IT. Il en résulta qu’un retour à Windows lui coûterait quelque 3,15 millions d’euros rien qu’au niveau des PC. Initialement, le passage à Linux avait également été de pair avec des frais supplémentaires.

En 2015, les protestations se firent entendre de plus belle, plus spécifiquement de la part de la fraction CSU. Celle-ci prétendait que les utilisateurs éprouvaient des difficultés avec Linux et que des PC équipés de Windows en Office conviendraient mieux.

Mais cet avis n’est pas unanime. C’est ainsi que Florian Roth, chef de file des écologistes munichois, a déclaré à Heise.de qu’il n’existe aucune base professionnelle justifiant l’interruption du projet Linux. Quant au parti local des pirates, il proteste lui aussi et craint qu’un retour à Windows ne génère une hausse des dépenses IT.

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