L’Union européenne, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et quelques autres pays ont signé ce jeudi le premier traité international sur l’utilisation de l’intelligence artificielle.
Le traité crée un cadre juridique qui permet aux systèmes d’IA de promouvoir le progrès technologique et l’innovation, tout en garantissant que ces systèmes ne soient pas utilisés pour porter atteinte aux droits de l’Homme, aux institutions démocratiques ou à l’état de droit.
‘Nous devons veiller à ce que l’essor de l’IA respecte nos normes, plutôt que de les saper’, a déclaré la secrétaire générale Marija Pejcinovic Buric à l’issue d’une cérémonie organisée à Vilnius, en Lituanie, où le traité a été signé ce jeudi.
‘Véritable jalon de l’IA’
L’initiative du traité émane du Conseil de l’Europe, mais tous les pays du monde sont libres d’y adhérer. Outre les Etats-Unis, Israël, par exemple, a également signé le texte. Des pays comme l’Argentine, l’Australie, le Japon, le Mexique et le Canada ont aussi participé aux négociations préliminaires.
La vice-présidente de la Commission européenne, Vera Jourova, évoque ‘un véritable jalon dans la gouvernance internationale de l’IA’. Le traité est également conforme à la loi européenne sur l’IA appliquée depuis cet été. Le traité proprement dit entrera en vigueur, après que cinq signataires, dont au moins trois états membres du Conseil de l’Europe, auront ratifié le texte.
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