Huawei utilise une puce de la firme taïwanaise TSMC dans un produit

Pieterjan Van Leemputten

L’entreprise chinoise Huawei utilise une puce de TSMC dans l’un de ses tout derniers produits d’intelligence artificielle (IA). Voilà ce que révèle l’agence de presse Bloomberg sur la base des dires d’initiés. Le fondeur de puces taïwanais n’est tout simplement pas autorisé à approvisionner Huawei en raison des sanctions américaines à l’exportation.

Une firme de recherche canadienne a récemment découvert une puce fabriquée par TSMC dans un produit d’Huawei, selon les sources. Le rapport à ce sujet n’a pas encore été rendu public. Cette découverte suggère que la Chine a encore du mal à produire à elle seule des puces sophistiquées en quantité suffisante.

La semaine dernière, le site web technologique The Information révélait encore, sur la base de diverses sources, que les Etats-Unis enquêtaient sur les liens que la firme taïwanaise de puces entretenait avec Huawei. TSMC a ensuite informé l’agence de presse Reuters qu’elle se conformait à la loi et qu’elle prendrait des ‘mesures rapides’, si tel n’était pas le cas.

Doutes

On ne sait toujours pas comment et quand Huawei a obtenu des puces de TSMC, car cette dernière prétend avoir arrêté toutes ses livraisons à Huawei en septembre 2020.

Au cours de l’année écoulée, Huawei était dépendante de la firme chinoise Semiconductor Manufacturing International pour ses puces. Des responsables américains ont exprimé à plusieurs reprises des doutes quant à la capacité du fondeur chinois à produire à grande échelle une puce spécifique qui a été intégrée pour la première fois dans un smartphone Huawei en août. Le fait que Huawei utilise désormais une puce fabriquée par TSMC pour son nouveau produit, conforte les propos américains, selon Bloomberg.

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