‘Les règles américaines plus strictes sur l’exportation de machines à puces ne s’appliqueront pas aux Pays-Bas’
Les Etats-Unis planchent à nouveau sur des règles plus strictes en matière d’exportation de machines à puces vers la Chine. Ces nouvelles règles ne devraient cependant pas s’appliquer à un certain nombre d’alliés, dont les Pays-Bas.
Plusieurs alliés des Etats-Unis seraient exemptés des nouvelles règles plus strictes, selon l’agence Reuters sur la base de différentes sources. Il s’agit du Japon, de la Corée du Sud et des Pays-Bas. Le durcissement des règles à l’exportation n’aurait donc aucun impact sur la firme néerlandaise ASML.
C’est là une bonne nouvelle pour l’entreprise basée à Eindhoven, qui a été frappée à plusieurs reprises par les restrictions américaines à l’exportation visant la Chine. C’est ainsi qu’elle n’a pas été autorisée à fournir ses machines à puces les plus sophistiquées à des clients dans ce pays depuis un certain temps déjà. Les Etats-Unis font également pression pour que leurs alliés cessent la maintenance et les réparations des machines précédemment livrées. Par leurs restrictions à l’exportation, les Américains veulent limiter l’accès de la Chine aux puces perfectionnées.
Israël et Taïwan touchés eux aussi
Les règles renforcées, qui devaient être annoncées ce mois-ci, touchent cette fois aussi Israël, Taïwan, Singapour et la Malaisie, entre autres, selon les sources de Reuters. En conséquence, six grandes usines de puces chinoises n’auraient plus accès à de la technologie étrangère. Les Etats-Unis fondent leur intervention sur leur loi ‘Foreign Direct Products’. Celle-ci stipule que si quelque chose est fabriqué avec un logiciel ou une technologie américaine, le gouvernement a le droit d’arrêter sa vente, même si ce produit est fabriqué dans un pays tiers.
Un porte-parole du département américain du Commerce a refusé de commenter les informations de Reuters.
En collaboration avec Dutch IT Channel.
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