Les Etats-Unis lèvent les restrictions commerciales ciblant quelques firmes technologiques chinoises
Les Etats-Unis ont levé les restrictions commerciales imposées à 27 entreprises et organisations chinoises. Cette décision est considérée comme une main tendue de Washington avant la visite prévue plus tard ce mois-ci à Pékin de la ministre américaine du commerce, Gina Raimondo.
Parmi les entreprises retirées de ce qu’on appelle la ‘liste non vérifiée’, on trouve le fabricant de capteurs NanJing GOVA Technology, Guangdong Guanghua Sci-Tech (un producteur de batteries au lithium), Beijing PowerMac Company et Suzhou Chaowei Jingna Optoelectric Co. Les firmes figurant sur cette liste ne disposent que d’un accès limité à la technologie américaine. C’est ainsi qu’elles doivent obtenir des permis supplémentaires pour acheter des produits à des entreprises et organisations américaines.
Legitimité et fiabilité
Les 27 firmes chinoises ont été supprimées de la liste, après avoir vérifié avec succès qui étaient les utilisateurs finaux de leurs produits. Le Bureau of Industry and Security (BIS) du ministère américain du commerce a donc pu déterminer leur ‘légitimité et leur fiabilité’.
Conjointement avec ces entreprises et organisations chinoises, ainsi que de deux universités, Un certain nombre de firmes et d’institutions d’Indonésie, du Pakistan, de Singapour, de Turquie et des Emirats Arabes Unis ont également été retirées de la liste.
Visite de la ministre du commerce
Selon toute attente, la ministre américaine du commerce Raimondo effectuera plus tard ce mois-ci une visite en Chine dans le cadre de tentatives de la part du gouvernement des Etats-Unis d’apaiser les tensions existant entre deux principales économies au monde. Raimondo serait la quatrième plus haute responsable du gouvernement du président Joe Biden à se rendre en Chine depuis le mois de juin.
Précédemment déjà, le ministre des affaires étrangères Antony Blinken, la ministre des finances Janet Yellen et l’envoyé pour le climat John Kerry avaient rendu visite au pays. Jusqu’à présent, ces visites n’ont guère donné de résultats, mais les deux parties considèrent les pourparlers comme une étape positive pour les relations bilatérales.