Ces 19 firmes technologiques seront soumises à une législation européenne plus stricte

Thierry Breton, commissaire européen.
Els Bellens

L’UE a révélé les noms de dix-neuf entreprises ‘big tech’ qui relèveront du Digital Services Act européen et qui devront donc se conformer à des règles plus strictes.

Le Digital Services Act (DSA) est une réglementation générale sur ce qui est autorisé en ligne. Il s’applique surtout aux grandes entreprises. Les dix-neuf entreprises à présent sélectionnées par la Commission européenne comptent mensuellement au minimum 45 millions d’utilisateurs actifs. Il s’agit de dix-sept grandes plates-formes en ligne et de deux moteurs de recherche: Bing et Google Search.

En outre, Amazon, Apple, Google, TikTok, Twitter et Wikipedia doivent se conformer aux nouvelles règles, tout comme AliExpress, Booking.com, Facebook, Instagram, LinkedIn, Pinterest, Snapchat, YouTube et Zalando. Chez Google, il est question de Google Play, Google Maps et Google Shopping.

La réglementation DSA a comme but de mieux protéger les internautes adultes, mais surtout les mineurs d’âge contre du contenu préjudiciable, la publicité et les violations du respect de la vie privée. Elle permet de s’attaquer plus facilement aux entreprises qui publient de la pornographie enfantine, des contenus subversifs et haineux, ainsi que de fausses informations. La surveillance s’intensifiera, et il leur sera plus malaisé d’éviter les sanctions. Les dix-neuf grandes firmes internet devront aussi offrir aux utilisateurs davantage de choix et de meilleures informations.

Les plates-formes qui ne respecteront pas la réglementation, pourront se voir infliger des amendes pouvant atteindre 6 pour cent de leur chiffre d’affaires mondial, comme le menace la Commission par la voix de son eurocommissaire Thierry Breton (Marché Intérieur).

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