L’Union européenne va ouvrir une enquête sur Meta, la société-mère de Facebook, WhatsApp et Instagram, entre autres. Le géant technologique n’en ferait pas assez pour lutter contre la désinformation russe.
Selon l’UE, Meta pourrait modérer plus strictement ses différentes plates-formes. L’administration va à présent entamer une enquête à ce sujet, selon le Financial Times. L’UE est particulièrement préoccupée par la désinformation entourant les différentes élections qui auront lieu cette année.
2024 est une importante année électorale. C’est ainsi que des élections n’ont pas seulement lieu dans notre pays, mais également en Autriche, en Géorgie et au Royaume-Uni. Plus tard cette année, nous devrons également nous rendre aux urnes pour le Parlement européen, puis il y aura les élections présidentielles aux Etats-Unis.
Il convient donc, selon l’UE, que des ‘acteurs étrangers’ ne puissent pas manipuler en masse les informations diffusées sur les réseaux sociaux. En vertu de la récente loi sur les services numériques (Digital Services Act), les grandes plates-formes technologiques doivent pouvoir expliquer ce qu’elles font pour contrer la propagande. Meta sera donc invitée à le faire elle aussi. L’UE semble également particulièrement préoccupée par les procédures de signalement de posts illégaux.
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