Mobistar s’en tient à ses prévisions
Au cours du premier semestre, Mobistar, le deuxième plus grand opérateur de téléphonie mobile en Belgique, a réalisé des prestations globalement conformes aux prévisions. L’entreprise s’en tient à ses prévisions pour tout l’exercice.
Au cours du premier semestre, Mobistar, le deuxième plus grand opérateur de téléphonie mobile en Belgique, a réalisé des prestations globalement conformes aux prévisions. L’entreprise s’en tient à ses prévisions pour tout l’exercice.
Fin juin, le groupe Mobistar comptait 3,87 millions de clients. C’est 4 pour cent de plus qu’un an auparavant. Ce chiffre tient compte des clients de Mobistar même, de VOXmobile et des clients dits mvno (mobile virtual network operator). L’ARPU, c’est le revenu mensuel moyen par utilisateur, a été négativement influencé par la baisse des tarifs du Roaming et de la Mobile Termination et a baissé de 33,13 euros fin juin 2008 à 31,65 euros un an plus tard.
Le chiffre d’affaires du groupe a légèrement augmenté (+2,2 pour cent) pour atteindre 761,6 millions d’euros. Mobistar peut ici profiter de la vente croissante de smartphones et de la consommation accrue de données mobiles y afférente. Le cash-flow de l’entreprise (ebitda) a baissé, comme l’avaient prévu les analystes, de 7,2 pour cent pour atteindre 278,4 millions d’euros. La marge ebitda a évolué positivement au cours du deuxième trimestre, pour s’élever à 39 pour cent pour le semestre complet.
Le bénéfice net chute de 11,4 pour cent pour atteindre 128,5 millions d’euros. Par action, cela équivaut à une baisse de 7 pour cent pour atteindre 2,14 euros. Cette diminution du bénéfice est une conséquence directe de la marge ebitda réduite par rapport à l’année dernière. Les charges financières plus élevées ont également pesé sur le bénéfice.
En dépit de la pression régulatrice et d’un “climat économique très défavorable”, Mobistar confirme une nouvelle fois ses perspectives pour tout l’exercice. En tenant compte d’un impact négatif escompté de la régulation de 35 millions d’euros, le résultat net doit atteindre de 240 à 260 millions d’euros. La marge ebitda de la téléphonie doit “s’approcher” des 40 pour cent, tandis que le chiffre d’affaires doit rester quasi identique à celui de l’exercice précédent.
Source : Belga/De Tijd
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