Mobistar vient de conclure avec la multinationale suisse Sita un contrat pour la fourniture de 3 millions de cartes machine-to-machine (M2M). La valeur du contrat porte sur plusieurs dizaines de millions d’euros. Le spécialiste des services IT à destination du secteur aérien mise énormément sur les possibilités du M2M. “Les nouveaux avions sont en fait des datacenters volants, estime Sebastien Fabre, directeur network and mobility de Sita. Ces appareils sont en dialogue permanent avec les serveurs au sol.” Fabre entend déployer les cartes M2M dans différentes configurations.
Mobistar vient de conclure avec la multinationale suisse Sita un contrat pour la fourniture de 3 millions de cartes machine-to-machine (M2M). La valeur du contrat porte sur plusieurs dizaines de millions d’euros.
Le spécialiste des services IT à destination du secteur aérien mise énormément sur les possibilités du M2M. “Les nouveaux avions sont en fait des datacenters volants, estime Sebastien Fabre, directeur network and mobility de Sita. Ces appareils sont en dialogue permanent avec les serveurs au sol.”
Fabre entend déployer les cartes M2M dans différentes configurations. “Afin de limiter les coûts de maintenance, les techniciens ont besoin d’informations les plus précises possible sur un avion. Le machine-to-machine offre déjà une réponse à ce niveau. Mais de telles cartes SIM peuvent également être installées dans les unités de refroidissement ou de chauffage. Et l’on ne parle pas encore des applications de track & trace pour retrouver des équipements ou pour assurer le suivi de bagages.”
Parallèlement, de nombreuses infrastructures au sol seront dotées de connectivité M2M (et notamment le parc de véhicules motorisés dans les aéroports). “Trois millions de cartes SIM, ce n’est pas énorme, mais les possibilités sont multiples, poursuit-il. Il ne s’agit pas en l’occurrence d’une commande unique, mais d’un volume prévu à terme dans le cadre du business plan commun développé avec Mobistar.”
Ni Sita, ni Mobistar ne cite de chiffres concrets sur la valeur du contrat, mais une source proche du dossier évoque plusieurs dizaines de millions d’euros.
