Mark Zuckerberg a à son service des dizaines de personnes pour gérer sa page Facebook

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Wim Kopinga Redacteur DataNews.be

Le directeur de Facebook, Mark Zuckerberg, dispose de dizaines de personnes chargées de gérer sa page Facebook dans le but de le rendre plus humain.

A cause notamment du film The Social Network datant de 2010 et consacré à Mark Zuckerberg et aux premières années de Facebook, nombreux furent celles et ceux qui n’avaient pas trop apprécié le CEO américain. Dans ce film, Zuckerberg apparaissait comme un accro narcissique et frustré qui n’avait même pas eu l’idée de ‘The Facebook’.

Cette image dû être quelque peu corrigée depuis lors car Zuckerberg, c’est Facebook, et s’il ne dégage pas une image cool et positive, c’est l’ensemble du réseau social qui en pâtit. Voilà pourquoi le CEO a pris à son service des dizaines de personnes qui gèrent sa page Facebook, afin qu’il apparaisse comme quelqu’un susceptible de devenir votre ami, selon l’agence de presse Bloomberg sur base d’entretiens avec des initiés.

Une poignée de collaborateurs de Facebook est donc constamment occupée à gérer son image. Ce groupe écrit notamment ses discours, alors qu’une douzaine d’autres gèrent les commentaires postés sur le réseau social. C’est ainsi que les remarques intimidantes et le spam sont supprimés dans les plus brefs délais. Facebook dispose aussi de photographes professionnels, qui mitraillent littéralement Zuckerberg lors d’un voyage à Beijing ou quand il lit des histoires à sa fille par exemple.

Selon Bloomberg, Zuckerberg n’est assurément pas le seul à faire gérer son image par une équipe de personnes, mais la façon dont lui, il le fait, est extrême. Des photos du CEO en train de changer un lange jouxtent des statistiques de croissance de son entreprise, ce que d’autres directeurs et directrices ne font pas ou nettement moins.

En observant la manière dont il rationalise son image, on a comme l’impression que Zuckerberg est en train de mener une campagne en vue de briguer un poste à la Maison Blanche ou une autre haute fonction publique. Entendons-nous bien: cela ne nous pose aucun problème, au contraire car Facebook défraie suffisamment déjà la chronique par la négative. Et Zuckerberg ne souhaite pas y contribuer davantage.

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