L’UE vise des sanctions plus lourdes pour la cybercriminalité
Les peines actuelles que risquent les cyber-criminels, à savoir d’1 à 3 ans d’emprisonnement, sont insuffisantes aux yeux de la Commission européenne.
Les peines actuelles que risquent les cyber-criminels, à savoir d’1 à 3 ans d’emprisonnement, sont insuffisantes aux yeux de la Commission européenne.
Voilà ce qu’on peut lire dans le journal The Financial Times. Ce dernier a assisté au discours prononcé par Radomir Jansky, un spécialiste en matière de cybercriminalité de la Commission européenne, lors d’une conférence sur la sécurité organisée à Amsterdam. Il prétend que les attaques à grande échelle vont croître, ce qui entraînera une hausse des coûts au sein des entreprises et des pouvoirs publics.
Les peines actuelles allant d’1 à 3 ans d’emprisonnement sont trop peu dissuasives, selon Jansky. Voilà pourquoi la Commission envisage des peines de prison jusqu’à 5 ans et une harmonisation des sanctions au sein de l’UE. La Grande-Bretagne, l’Allemagne, la France, l’Estonie et la Lettonie entre autres appliquent déjà des peines plus lourdes.
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