L’OTAN finance un réseau Wimax en Afghanistan
Dans le cadre du projet Silk Highway, l’OTAN a équipé la ville afghane de Kaboul d’un réseau Wimax.
Dans le cadre du projet Silk Highway, l’OTAN a équipé la ville afghane de Kaboul d’un réseau Wimax.
Surfer sans fil à grande vitesse (haut débit), où que vous vous trouviez en ville? Ce n’est pas encore possible dans des cités comme Londres ou Tokyo, mais bien dans certains quartiers d’Amsterdam et à présent aussi à Kaboul, capitale de l’Afghanistan qui devient pour l’occasion l’un des premiers et plus importants endroits au monde où un réseau Wimax a été déployé.
L’entreprise télécoms afghane NEDA Telecommunications a pu installer le réseau Wimax grâce à de l’argent de l’OTAN. NEDA est une filiale d’Aspen Wind qui a son siège à New York. L’équipement – stations de base et radios – ont été fournis par Airspan. Ce ne fut pas une sinécure d’ailleurs car Kaboul est située dans une région montagneuse. Pour le réseau, on a donc utilisé non seulement des installations extérieures, mais aussi des CPE intérieurs pour pouvoir garantir la portée.
Ce réseau Wimax s’inscrit dans le projet Silk Highway de l’OTAN qui entend positionner l’Afghanistan sur la carte numérique en l’équipant de l’internet à grande vitesse. Il y a pourtant encore des problèmes comme des coupures de courant qui arrivent malheureusement régulièrement. En outre, le prix semble élevé. De grands instituts de recherche (NGO) pourront certes se permettre un abonnement à Wimax, mais le citoyen afghan ne doit même pas y penser.
Dans une interview accordée au canal TV de l’OTAN, Paul Shaw, CEO de NEDA, reconnaît le problème: “La cause en est que l’internet passe par un satellite, ce qui revient à 30 – 40 dollars par mois, un montant énorme pour une famille afghane. Nous recherchons donc d’autres solutions pour pouvoir descendre en dessous de 20 dollars.” Peut-être les connexions par fibre optique pourront-elles améliorer la situation.
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