La moitié des adultes et des ados ont déjà tenté de réduire l’utilisation du smartphone

© Getty Images
Kristof Van der Stadt
Kristof Van der Stadt Rédacteur en chef chez Data News

Nous avons énormément de difficultés à limiter l’utilisation de nos smartphones. De nouvelles recherches montrent que, bien que près de la moitié des Belges tentent activement de réduire leur temps d’écran, seule une fraction à parvient à long terme.

L’omniprésence du smartphone reste un sujet épineux, selon une enquête récente menée par l’agence de recherche iVox pour le compte de Swappie, un acteur du marché des iPhones reconditionnés. Les chiffres, recueillis auprès d’un millier d’adultes belges et de deux cents adolescents, dressent un tableau de bonnes intentions qui échouent à cause de la réalité de l’économie de l’attention. Environ quatre Belges sur dix admettent ouvertement qu’ils cherchent trop souvent leur appareil. Cependant, la volonté de changer est présente: chez les adultes (47 pour cent) et les adolescents (48 pour cent), près de la moitié ont déjà essayé de limiter leur consommation. Cependant, le taux de réussite de ces tentatives est pitoyablement faible, car seuls 20 pour cent parviennent à maintenir cette intention sur le long terme.

Irritation mutuelle

L’enquête révèle également une dynamique intéressante dans le contexte familial, où la perception de l’addiction aux écrans est mutuelle. Alors que 40 pour cent des parents pensent que leurs enfants sont trop scotchés à l’écran, exactement le même pourcentage d’adolescents leur renvoient la balle, car ils trouvent aussi que leurs parents sont trop souvent absorbés par leur téléphone. Cette friction numérique n’est pas sans conséquences pour l’atmosphère familiale. Environ un cinquième des répondants – parents et enfants – indiquent que l’utilisation du smartphone exerce un impact négatif sur leur relation mutuelle.

Lire plus de:

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Expertise Partenaire