“L’informatisation de la Justice n’est encore nulle part”

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Hans Van Bossuyt, magistrat près de la cour d’appel de Gand, a démissionné de sa fonction de vice-président du comité de gestion de l’informatisation de la Justice. “Tous les politiciens sont aux abonnés absents pour ce qui est de réaliser cette informatisation”, déclare-t-il.

Hans Van Bossuyt, magistrat près de la cour d’appel de Gand, a démissionné de sa fonction de vice-président du comité de gestion de l’informatisation de la Justice. “Tous les politiciens sont aux abonnés absents pour ce qui est de réaliser cette informatisation”, déclare-t-il.

Voilà ce qu’on peut lire dans les journaux du groupe Corelio. Depuis 2002, Van Bossuyt était étroitement impliqué dans l’informatisation de la Justice, mais dans sa lettre de démission adressée au ministre de la Justice, Stefaan De Clerck (CD&V), il affirme que depuis mi-2007, les tribunaux n’ont pas progressé d’un pas au niveau informatique. Selon le magistrat, cette impasse serait due à un manque de stratégie politique.

Le ‘programme Cheops’ de l’ex-ministre de la Justice, Jo Vandeurzen (CD&V), n’a pas fait non plus avancer l’informatisation, fait observer Van Bossuyt. La plus grande opération ICT au sein de la Justice n’est clairement encore nulle part et régresse même. Sur les 229 justices de paix, seules 100 ont reçu l’équipement ICT nécessaire.

La procédure électronique prévue pour le début 2011 semble encore très éloignée, et la Belgique accuse à présent “un retard quasiment insurmontable sur les pays voisins”, selon Van Bossuyt.

Le cabinet de la Justice fait entre-temps savoir qu’il prépare une note stratégique étoffée sur cette informatisation.

Source: Belga

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