“L’Etat doit sortir de Belgacom”

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

“J’estime que l’Etat ne doit plus être juge et partie. Pour éviter les soupçons de parti pris, les pouvoirs publics auraient intérêt à ne plus être actionnaire de Belgacom.” Telle est la prise de position du ministre de l’ICT Vincent van Quickenborne à l’occasion de la récente rencontre des CIO initiée par l’association SAI.

“J’estime que l’Etat ne doit plus être juge et partie. Pour éviter les soupçons de parti pris, les pouvoirs publics auraient intérêt à ne plus être actionnaire de Belgacom.” Telle est la prise de position du ministre de l’ICT Vincent van Quickenborne à l’occasion de la récente rencontre des CIO initiée par l’association SAI.

Et d’ajouter dans la foulée qu’il s’agit d’une opinion personnelle. Van Quickenborne est par ailleurs partisan d’un couche IT transversale entre l’ensemble des services publics fédéraux, tout en étant conscient que “les CIO des différents SPF doivent conserver leurs fonctions.”

Dans le cadre de la prochaine présidence belge de l’Union européenne en juillet 2010, Van Quickenborne souhaiterait donner un nouvel élan à la carte d’identité électronique au sein de l’espace Schengen. Par ailleurs, il entend dynamiser l’utilisation de l’eID dans notre pays en supprimant par exemple le token pour l’accès à l’application Tax-on-Web. “Aujourd’hui, la carte eID est très peu utilisée à ce niveau.”

Et Van Quickenborne de se montrer enfin très critique à l’égard de villes comme Bruges qui lancent des services WiFi. “Elles peuvent montrer la voie, mais s’en remettre ensuite à des entreprises privées. Les villes et communes feraient mieux de se concentrer sur leur infrastructure IT back-office et leurs services. C’est ce qui paie à terme.”

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