Les transmissions de données mobiles, le turbo du secteur des télécommunications
La transmission de données mobile devrait devancer celle de la parole en 2011, chiffre Nokia Siemens Networks. Et l’EITO voit les dépenses en services de transmission de données mobiles augmenter de 10 pour cent chaque année.
La transmission de données mobile devrait devancer celle de la parole en 2011, chiffre Nokia Siemens Networks. Et l’EITO voit les dépenses en services de transmission de données mobiles augmenter de 10 pour cent chaque année.
Doit-on encore le rappeler ? Les services de transmission de données mobiles sont hot. Tant l’institut européen d’études de marché EITO que le spécialiste des réseaux Nokia Siemens le soulignent avec leurs propres travaux d’étude et leurs propres chiffres. Selon le président de l’EITO Bruno Lamborghini, cette percée a été permise grâce à l’avènement des smartphones modernes, avec des fonctions Internet, e-mail et multimédia quasi standard. “Le web n’est plus considéré comme une application informatique purement stationnaire”, dit-on.
Selon l’EITO, cet intérêt accru débouche sur une croissance considérable du marché : 10 pour cent par an, “malgré la crise économique”. La transmission de données mobile est le turbo du secteur des télécommunications et d’Internet”, toujours selon Lamborghini. En 2009, les consommateurs et les entreprises dépenseront conjointement quelque 32,6 milliards d’euros en services de transmission de données mobiles. L’année prochaine, ce chiffre devrait déjà atteindre 36 milliards d’euros. La Grande-Bretagne devient le plus grand marché, avec 5,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2009, et est suivie par l’Allemagne (5,2 milliards d’euros) et l’Italie (juste en dessous de 5,2 milliards d’euros).
Si nous en croyons le spécialiste des réseaux Nokia Siemens Networks, la transmission mobile de données va doubler chaque année. L’entreprise s’attend à ce qu’à ce rythme, la transmission mobile de données dépasse celle de la parole d’ici 2011. En 2009, nous transfèrerons quelque 400 petabytes (400 millions de gigabytes) de données mobiles. En 2011, nous pourrions atteindre environ 2000 petabytes. C’est plus que la transmission vocale estimée, qui représente quant à elle environ 1200 petabytes.
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