Les tergiversations d’un petit pays
Que se passe-t-il donc avec la Justice pour que tout y soit si lent et si coûteux? Qu’on y patauge et que tout le monde se plaigne que rien ne va. Cela ressemble parfois à une maison de retraite branlante pour personnes chèrement payées.
Que se passe-t-il donc avec la Justice pour que tout y soit si lent et si coûteux? Qu’on y patauge et que tout le monde se plaigne que rien ne va. Cela ressemble parfois à une maison de retraite branlante pour personnes chèrement payées.
Des conservateurs de privilèges grincheux, mais toujours bien vivants. L’informatisation ne parvient pas à y décoller et encore moins à renaître de ses cendres. L’e-mail n’y a même pas encore sa place. Qu’en sera-t-il dès lors des juges de la génération Y qui passent leur journée à chatter et à facebooker? Il ne fait pas de doute qu’avec eux le problème de l’e-mail sera aussitôt résolu. Au diable les recommandés. Une énorme économie qui se répercutera sur le client final, le citoyen! Que le département ICT fédéral, Fedict, se charge des mailboxes. Il faudra cependant qu’il adapte et étende quelque peu son architecture. Que Jan Deprest, le directeur de Fedict, passe sans tarder aux actes, afin que la Justice soit plus communicative dès 2010.
Et tant qu’on y est, qu’on choisisse un CIO coordinateur pour le gouvernement fédéral. Impossible, dites-vous? Trop de privilèges et de passe-droit. Mais pourquoi dans un pays grand comme un mouchoir de poche qu’est la Belgique, ne peut-on faire ce qui est possible aux Etats-Unis? Là-bas, le président Obama a nommé Vivek Kundra (34 ans, excusez du peu!) au poste de CIO. Qu’on ne vienne pas me dire qu’on ne peut en faire autant dans ce pays certes écartelé qui est le nôtre, mais guère plus grand que Paris avec ses dix millions d’habitants. Adoptons une fois pour toutes les ‘shared services’. La prise de décision efficace et rapide est plus que jamais un facteur aussi essentiel que délicat pour entrer dans la prochaine décennie, où l’économie et donc aussi l’IT joueront un rôle toujours plus important. Fini de tergiverser, place à une politique dynamique. Mettons fin à l’immobilisme ambiant…
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