Les sites web belges pas assez accessibles
A peine 7 pour cent des sites web belges sont suffisamment accessibles aux visiteurs caractérisés par une restriction de fonction. Voilà ce qui ressort du tout nouveau ‘Toegankelijkheidsmonitor’ d’AnySurfer.
A peine 7 pour cent des sites web belges sont suffisamment accessibles aux visiteurs caractérisés par une restriction de fonction. Voilà ce qui ressort du tout nouveau ‘Toegankelijkheidsmonitor’ d’AnySurfer.
Le ‘Toegankelijkheidsmonitor’ (contrôleur d’accessibilité) est un instrument de mesure qui a été développé en 2007 par AnySurfer en collaboration avec K-point, le centre de recherche et de connaissance en ICT de la Katholieke Hogeschool Kempen. En tout, ce sont 336 sites web belges – tant néerlandophones que francophones – qui ont été contrôlés quant à leur facilité d’accès lors de l’année académique dernière.
Seuls 7 pour cent d’entre eux atteignent la valeur limite de 75 pour cent minimum aux 15 critères fixés et peuvent donc être qualifiés de sites web assez accessibles. Les critères utilisés sont entre autres de savoir si le texte peut être facilement agrandi, si chaque page porte un titre significatif et si le site web est aussi utilisable sans souris. Les hyperliens doivent pouvoir être en outre facilement distingués du texte, la couleur du texte doit suffisamment contraster avec l’arrière-plan, et une alternative doit être prévue aux importantes portions de page dans Flash. Seuls 4 sites web sur 10 ont satisfait à ce seul dernier critère.
Les scores les plus élevés ont été atteints par les sites web de Vooruit Gent (76%), Rock Werchter (75%) et Spotter (74%). A la demande du gouvernement flamand, ses propres sites web ont été soumis à un examen séparé. Dans cette catégorie, ce sont les sites web de ‘De Week van de Smaak’ et de la ‘Vlaamse Landsmaatschappij’ qui se sont le plus distingués. Comme on pouvait s’y attendre, la ‘Vlaams Agentschap voor Personen met een Handicap’ s’est classé bon troisième.
En comparaison avec le ‘Toegankelijkheidsmonitor’ de 2007, le résultat général de 7 pour cent de ‘réussites’ constitue un mieux. En 2007, seuls 4 pour cent de l’ensemble des sites web examinés avaient en effet atteint la valeur limite. Mais selon les examinateurs, cela ne doit pas être une raison de verser dans un enthousiasme excessif. Les initiateurs de ce projet espèrent surtout inciter les travailleurs du web à réfléchir sur l’importance d’un internet accessible et à leur inculquer les principes du concept universel.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici