Les sept vies de Bull
Septante ans de présence en Belgique: peu de sociétés informatiques peuvent en dire autant.
Septante ans de présence en Belgique: peu de sociétés informatiques peuvent en dire autant.
Même si la Bull des débuts n’a plus grand-chose à voir avec la société qui propose désormais essentiellement chez nous de l’infrastructure et des services (60/40) avec un chiffre d’affaires qui a progressé l’an dernier de 60% à 53 millions EUR (certes surtout grâce au rachat de CSB Consulting), réalisé aux 2/3 dans le secteur public.
Reste que “nous sommes toujours un constructeur et faisons partie du top 3 en Europe”, souligne Didier Lamouche, président-directeur général du groupe Bull. D’ailleurs, “nous voulons redevenir leader en simulation numérique”, grâce notamment aux nouveaux super-ordinateurs bullx introduits cet été. Des systèmes parallèles à base de serveurs lames qui pourraient parfaitement servir de base à une architecture cloud européenne, insiste encore le patron de Bull.
Autre innovation dévoilée chez nous, le Globull, un petit module qui se branche sur le port USB de n’importe quel poste de travail et permet d’emporter partout son environnement de travail en toute sécurité. Fini donc les problèmes de risque de perte de données, de sécurité (grâce notamment à un processeur de chiffrement haute sécurité), de difficulté de retrouver des données, des applications, etc.
Quatrième filiale du groupe, Bull Belgique pourrait, selon Didier Lamouche, atteindre 200 millions EUR en 2020.
A noter que la filiale déploie pour l’instant une solution d’IAM (identity and access management) en open source pour BNP Paribas Fortis.
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