Les réseaux mobiles affichent des résultats performants en Belgique, bons sur le rail
Les performances des réseaux mobiles sont globalement très bonnes en Belgique, selon une nouvelle étude réalisée par l’IBPT, le gendarme du secteur télécom. Ce dernier a également analysé les performances des réseaux mobiles sur les principales lignes ferroviaires, lesquelles performances apparaissent bonnes.
Les “drive-tests” ont été réalisés cette année par l’IBPT avec l’aide d’un consultant indépendant. Lors de ces tests, environ 11.000 kilomètres sont parcourus, ce qui représente quelque 8.000 tests d’appels téléphoniques et 65.000 tests de données par réseau mobile. Ces tests permettent en outre de comparer les réseaux entre eux et d’observer leur évolution dans le temps.
Cette année, pour les tests d’appels téléphoniques, les consommateurs peuvent compter sur une connexion fiable (99,6% de probabilité de connexion) et, après la connexion, sur une communication téléphonique pratiquement ininterrompue (99,7%), constate l’IBPT. Ces résultats restent stables par rapport aux années précédentes.
Quant aux tests de données, ils montrent également des vitesses moyennes élevées des réseaux mobiles en Belgique, avec un débit descendant moyen de 75 Mbps et un débit ascendant moyen de 23 Mbps. Il s’agit, là, d’une légère baisse par rapport aux années précédentes, relève l’IBPT. “Des vitesses de téléchargement de 80 Mbps et 26 Mbps ont été enregistrées en 2020 et 2021, ce qui indique une augmentation du trafic de données par rapport à la capacité prévue.”
Par ailleurs, l’Institut belge des services postaux et des télécommunications a mesuré à nouveau (après une première fois en 2021) la qualité des réseaux mobiles sur différentes lignes de train. Les 15 principales lignes ferroviaires (IC) ont été testées pour une distance totale parcourue de 2.400 km. Par réseau mobile, 850 tests d’appels téléphoniques et 5.500 tests de données ont été effectués. Chaque ligne de train a été testée au moins deux fois, tant pendant les heures de pointe que pendant les heures creuses.
“Dans les trains, les résultats sont moins bons que les mesures standard en extérieur”, souligne l’IBPT. “Néanmoins, les résultats obtenus dans les trains restent bons: les tests d’appels montrent que dans 97,5% des cas, un utilisateur peut établir une connexion, et les réseaux mobiles offrent des débits descendants et ascendants moyens de respectivement 50 Mbps et 17 Mbps. Là encore, nous constatons une baisse par rapport à l’année précédente: la vitesse moyenne de téléchargement en 2021 était de 57 Mbps”. Là aussi, il s’agit d’une indication possible d’une augmentation du trafic de données sans augmentation correspondante de la capacité, estime-t-on.
L’IBPT reconnaît que ces tests ne donnent qu’une “image globale” des lignes étudiées. Sur certaines lignes ou dans certaines zones, la réalité peut être (très) différente. Mais “les prochains tests prévus dans les trains qui seront réalisés fin 2023 permettront de se prononcer pour chaque ligne testée. Ces lignes seront les mêmes que celles testées en 2022”, promet-on.