Les licenciements favorisent le vol de données
La crise est synonyme de licenciements, notamment d’informaticiens. Et est également synonyme de risque plus élevé de vol de données. Telle est du moins la logique suivie par le spécialiste de la sécurité Cyber-Ark.
La crise est synonyme de licenciements, notamment d’informaticiens. Et est également synonyme de risque plus élevé de vol de données. Telle est du moins la logique suivie par le spécialiste de la sécurité Cyber-Ark.
Il faut dire que les informaticiens ont souvent des droits d’accès et de gestion des données plus importants sur les réseaux de l’entreprise. Ce qui, à en croire Cyber-Ark, augmente les risques de sécurité pour l’organisation. Une entreprise sur 5 reconnaît avoir connu des fraudes ou des sabotages de l’intérieur. L’an dernier, l’étude montrait que 33% des informaticiens ont déjà utilisé leurs droits pour se promener sur le réseau. Or ce pourcentage serait passé à 35% cette année.
Plus étonnante encore, la réponse à cette question – pertinente en temps de crise: “Qu’emporteriez-vous si vous étiez licencié?” A ce niveau, les pourcentages explosent par rapport à l’an dernier. En effet, la base de données des clients et la liste des principaux mots de passe étaient certes déjà populaires, mais le sont davantage encore aujourd’hui puisque 47% des informaticiens s’en empareraient. Les projets de rachat, le mot de passe du CEO ou les rapports financiers étaient l’an dernier nettement moins recherchés, mais intéressent à présent 47% des informaticiens. “Les entreprises doivent comprendre que la confiance n’est pas une politique de sécurité. Elles sont responsables de la sécurisation des données sensibles et de la surveillance des activités”, affirme Cyber-Ark. Reste que 75% des répondants affirment que les mécanismes de contrôle existants peuvent être facilement contournés.
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