Les juristes belges insistent pour une informatisation de la Justice
Les juristes belges estiment que le fonctionnement de l’appareil judiciaire et la qualité de la législation sont les principaux goulets d’étrangement de la Justice. Pour résoudre le premier problème, ils insistent sur l’importance de l’informatisation.
Les juristes belges estiment que le fonctionnement de l’appareil judiciaire et la qualité de la législation sont les principaux goulets d’étrangement de la Justice. Pour résoudre le premier problème, ils insistent sur l’importance de l’informatisation.
Voilà ce qui ressort d’une étude parue dans De Juristenkrant et dont le thème était: “les besoins les plus aigus au sein de la Justice”. 508 avocats, magistrats, notaires, juristes (d’entreprise) et huissiers de justice ont pris part à l’enquête.
Selon 36,4 pour cent des juristes, le fonctionnement du tribunal constitue le principal problème de la Justice. “La première cause de ce piètre fonctionnement est, selon 77 pour cent des répondants, le manque d’informatisation. Pour trois quarts des juristes, l’organisation imparfaite et dépassée de la Justice représente un sérieux obstacle”, peut-on lire.
L’informatisation de la Justice a déjà connu beaucoup de problèmes. C’est ainsi que le projet à grande échelle Phenix n’a jamais décollé, avant d’être délaissé. Ensuite, l’ancien ministre de la Justice, Jo Vandeurzen, lança le projet Cheops à plus petite échelle. Mais ici aussi, des rumeurs de retards circulèrent bien vite. L’actuel ministre de la Justice Stefaan De Clerck a affirmé début mai que les 229 justices de paix de notre pays fonctionneraient d’ici la fin de l’année sur la nouvelle application centralisée MaCH (“Mammouth-At-Central-Hosting”). Les tribunaux et parquets de police devraient suivre au plus tard au printemps 2010. Le projet Cheops n’est du reste qu’une composante des efforts IT qui doivent encore être déployés au sein de la Justice.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici