Les informaticiens d’ArcelorMittal outrés par l’externalisation vers CSC
Les informaticiens belges d’ArcelorMittal sont mécontents du contrat d’externalisation que le géant de l’acier a conclu avec CSC. “La nouvelle a fait l’effet d’une bombe”, déclare-t-on à la CNE. Une action est déjà en cours. Le fait qu’un accord d’externalisation signé avec CSC semble être une chose entendue, est en soi déjà une nouvelle. Ce contrat porte sur l’infrastructure IT au niveau européen. Il s’agit de la gestion et de la maintenance des centres de données, serveurs, PC, réseaux, de la sécurité, etc. La société estime que les services d’infrastructure sont de plus en plus un élément de base et ne constituent donc plus un différentiateur stratégique. La lutte finale pour décrocher le contrat a opposé CSC et HCL Technologies, alors que HP, IBM, Wipro et Capgemini étaient aussi candidats. Rien n’a filtré à propos de la valeur de ce contrat.
Les informaticiens belges d’ArcelorMittal sont mécontents du contrat d’externalisation que le géant de l’acier a conclu avec CSC. “La nouvelle a fait l’effet d’une bombe”, déclare-t-on à la CNE. Une action est déjà en cours.
Le fait qu’un accord d’externalisation signé avec CSC semble être une chose entendue, est en soi déjà une nouvelle. Ce contrat porte sur l’infrastructure IT au niveau européen. Il s’agit de la gestion et de la maintenance des centres de données, serveurs, PC, réseaux, de la sécurité, etc. La société estime que les services d’infrastructure sont de plus en plus un élément de base et ne constituent donc plus un différentiateur stratégique. La lutte finale pour décrocher le contrat a opposé CSC et HCL Technologies, alors que HP, IBM, Wipro et Capgemini étaient aussi candidats. Rien n’a filtré à propos de la valeur de ce contrat.
De source syndicale, l’on estime quelque 80 personnes en tout devraient rejoindre CSC en Belgique. Dans la filiale de Gand, il s’agirait d’une quarantaine de personnes. Il y règne déjà un grand mécontentement à propos de la façon de travailler, et des soucis quant à l’avenir, selon Renaat De Witte de la CNE: “Tout d’abord, nous ne comprenons pas la raison pour laquelle on confie un environnement IT à une firme extérieure. Nous plaidons pour le conserver en interne. Nous avions présenté un projet interne par l’intermédiaire du conseil d’entreprise européen et que constatons-nous? Qu’un accord est quand même signé avec CSC. Ensuite, les collaborateurs craignent pour leur avenir. Ils ont signé un contrat avec une entreprise qui s’appelait à l’époque encore Sidmar, puis qui est devenue Arcelor et maintenant ArcelorMittal. Et les voilà qui deviendraient tout d’un coup des employés de CSC. Qu’en est-il alors de la sécurité d’emploi?”
Normalement, un autre conseil d’entreprise européen devrait avoir lieu dans le courant du mois de janvier, “où l’on émettra probablement un avis négatif sur le contrat d’externalisation”, ajoute encore De Witte. “Si le contrat devait quand même être appliqué, nous espérons une résistance au niveau européen. En attendant, nous sommes inquiets.”
Une action contre l’externalisation est menée aujourd’hui même à Gand. Rappelons qu’une journée de grève avait déjà eu lieu le 21 décembre dernier.
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