Les incidents mobiles coûtent 130.000 Eur/an aux sociétés belges
L’adoption largement répandue des appareils mobiles engendre un grand risque pour les entreprises. Voilà ce qui ressort d’une étude mondiale réalisée par le spécialiste de la sécurité Symantec. “L’impact d’un incident est plus important que ce que la plupart des gens pensent”, déclare Philippe Janssens, directeur général de Symantec Belgique. “Rien qu’en Belgique, les coûts des incidents mobiles atteignent 130.000 euros par an.” L’internet avait littéralement bouleversé notre façon de travailler. Il en est plus ou moins ainsi aussi aujourd’hui, mais cette fois, ce sont les appareils mobiles qui constituent le catalyseur du changement. Même s’ils étaient jusqu’il y a peu craints, voire interdits par le département IT, les smartphones et les tablettes sont actuellement chaleureusement accueillis par des millions de travailleurs. Et ceux-ci veulent tous avoir accès au réseau de leur entreprise.
L’adoption largement répandue des appareils mobiles engendre un grand risque pour les entreprises. Voilà ce qui ressort d’une étude mondiale réalisée par le spécialiste de la sécurité Symantec. “L’impact d’un incident est plus important que ce que la plupart des gens pensent”, déclare Philippe Janssens, directeur général de Symantec Belgique. “Rien qu’en Belgique, les coûts des incidents mobiles atteignent 130.000 euros par an.” L’internet avait littéralement bouleversé notre façon de travailler. Il en est plus ou moins ainsi aussi aujourd’hui, mais cette fois, ce sont les appareils mobiles qui constituent le catalyseur du changement. Même s’ils étaient jusqu’il y a peu craints, voire interdits par le département IT, les smartphones et les tablettes sont actuellement chaleureusement accueillis par des millions de travailleurs. Et ceux-ci veulent tous avoir accès au réseau de leur entreprise.
Le spécialiste américain de la sécurité Symantec a effectué une enquête sur la manière dont les organisations considèrent la consumérisation de l’IT. 6.275 entreprises ont ainsi été interrogées entre août et novembre 2011 dans 43 pays, dont la Belgique.
L’étude confirme ce que nous savions depuis assez longtemps déjà, à savoir que nous sommes arrivés à un tournant pour ce qui est de l’utilisation professionnelle des téléphones mobiles et tablettes. Nombre d’organisations mettent leurs applis commerciales à la disposition des appareils mobiles et envisagent de faire produire une version mobile de leurs propres applications (si ce n’est pas déjà fait). Les sociétés progressistes planifient même la création d’un corporate app store, à partir duquel les employés pourraient télécharger les logiciels ‘approuvés’.
Il y a évidemment un revers à la médaille: l’adoption des appareils mobiles entraîne pas mal de préoccupations. C’est ainsi que 41 pour cent des entreprises interrogées considèrent la mobilité comme le risque principal sur le plan de l’IT, plus encore que la virtualisation, que Web 2.0 ou même que l’informatique dans le nuage (public).
“Les appareils mobiles peuvent se perdre; l’on peut y dérober plus facilement des informations confidentielles; du malware peut s’introduire dans le réseau de l’entreprise: les dangers sont nombreux”, met en garde Philippe Janssens. “Et même si les incidents mobiles ne se manifestent pas encore aussi souvent que les problèmes classiques, les coûts par incident sont supérieurs. Les dégâts occasionnés sont plus importants, parce que le cryptage et la gestion des appareils mobiles en sont encore à leurs débuts. Rien qu’en Belgique, les coûts provoqués par les incidents mobiles atteignent déjà 130.000 euros par an. Et ce n’est que le début.”
Monde Windows “Autrement dit, les incidents mobiles ont un impact plus grand que ce que pensent la plupart des gens”, ajoute le directeur général. “Surtout aujourd’hui que les projets pilotes mobiles sont lancés les uns après les autres, il s’agit de faire très attention, car ces projets sont évidemment particulièrement vulnérables.”
Janssens insiste sur le besoin de réfléchir avant de démarrer et de familiariser le personnel avec les dangers inhérents aux appareils mobiles. “Il ne faut certes pas tout condamner, les jeunes ne l’accepteraient pas, mais l’on pourrait les amener à utiliser de manière plus conscientisée les smartphones et tablettes.”
“Et le département IT ne peut plus se permettre aujourd’hui de se focaliser uniquement sur le monde Windows. Les informaticiens doivent avoir une vision globale: peuvent-ils effacer à distance des appareils Android volés? Un logiciel d’authentification correct est-il installé sur les iPad? En d’autres mots, la stratégie de sécurité doit être adaptée en profondeur.”
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