Les fans des médias sociaux enregistrent davantage de noms de domaine
Les fervents utilisateurs des médias sociaux enregistrent davantage de noms de domaine que les citoyens qui n’apprécient guère Facebook et consorts. Voilà ce qui ressort d’une importante enquête réalisée par le gestionnaire de noms de domaine néerlandais SIDN. Les entreprises qui accordent beaucoup d’importance aux médias sociaux, enregistrent pour leur part moins de noms de domaine, même si elles ne considèrent pas forcément une page sur Facebook comme un substitut à leur site web.
Les fervents utilisateurs des médias sociaux enregistrent davantage de noms de domaine que les citoyens qui n’apprécient guère Facebook et consorts. Voilà ce qui ressort d’une importante enquête réalisée par le gestionnaire de noms de domaine néerlandais SIDN. Les entreprises qui accordent beaucoup d’importance aux médias sociaux, enregistrent pour leur part moins de noms de domaine, même si elles ne considèrent pas forcément une page sur Facebook comme un substitut à leur site web.SIDN, le gestionnaire du domaine de top level néerlandais .nl, a rendu publics les résultats d’une étude étoffée sur les tendances en matière d’utilisation d’internet avec un lien vers le marché des noms de domaine. 2.800 consommateurs ont participé à cette enquête, ainsi que 600 représentants du marché professionnel.
Le résultat le plus étonnant, c’est que les médias sociaux, contrairement à ce que l’on pense souvent, semblent vraiment inciter à disposer d’un site web propre. Les internautes qui sont très actifs sur Facebook, Twitter ou Instagram, sont donc plus vite enclins à enregistrer un nom de domaine que ceux qui laissent les médias sociaux de côté.
Il semble que les appareils mobiles et les médias sociaux stimulent actuellement tellement l’utilisation d’internet que la demande de noms de domaine croît à l’avenant. Même le passage aux omniprésentes applis exercerait plutôt un effet positif que négatif sur l’utilisation de sites web et de noms de domaine, bien que la plupart des participants à l’enquête admettent que cela pourrait changer à brève échéance.
Il nous faut évidemment émettre ici l’objection selon laquelle la situation peut être tout à fait différente en Belgique qu’aux Pays-Bas. En comparaison avec nos voisins du nord, les Belges sont en effet nettement moins actifs sur internet. L’on ne peut donc que difficilement transposer dans notre pays les résultats de l’enquête.
Il en va de même pour l’autre constatation surprenante faite aux Pays-Bas. Plus une entreprise accorde de l’importance aux médias sociaux, moins elle enregistre de noms de domaine. La situation est donc complètement à l’opposé de celle qui prévaut chez le consommateur normal.
Le site web professionnel constitue l’exception à la règle. L’on ne trouve quasiment pas d’entreprises qui considèrent une page sur Facebook comme une alternative à part entière au site web. L’attente tant des utilisateurs professionnels que des fournisseurs est donc aussi que les sites web des entreprises ne perdront pas leur importance suite à la progression des médias sociaux.
Ici encore, les choses pourraient être différentes dans notre pays. Chez nous, il y a encore de nombreuses PME qui sous-estiment l’intérêt d’une identité propre et d’un site web personnel sur le world wide web, ce qui fait que les entrepreneurs belges sont plus rapidement enclins à opter directement pour Facebook, LinkedIn ou Twitter que pour un site web propre (.be).
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