Les entreprises moyennes vont aussi tirer parti de l’AI
L’intelligence artificielle n’est plus réservée qu’aux grandes sociétés: les entreprises moyennes ont en effet aussi des plans et projets concrets en la matière, comme il apparaît d’une enquête commanditée par Cheops.
‘Quelle technologie aura le plus grand impact sur votre secteur?’: telle était l’une des questions d’une enquête que Cheops a récemment fait effectuer auprès d’entreprises moyennes dans notre pays. De manière quelque peu surprenante, c’est l’intelligence artificielle qui a été la réponse la plus donnée (21%), car l’AI n’est-elle pas surtout associée aux grandes sociétés et aux multinationales?
Plus avant dans l’enquête, il ressort qu’il ne s’agit pas de mots creux, mais que des projets concrets sont planifiés et que des budgets sont déjà attribués à l’AI. Pour ce qui des autres technologies, il subsiste encore un grand écart entre les plans et les budgets. “L’AI a atteint le stade de l’adoption chez les entreprises interrogées et y est donc entrée dans une phase expérimentale”, souligne la conclusion du rapport qui mentionne aussi quelques exemples concrets.
“Nous allons utiliser l’intelligence artificielle pour identifier les dégâts aux carrosseries sur les photos que les clients nous envoient. Sur cette base, ils recevront automatiquement un devis pour une réparation rapide”, déclare Piet Lievens, ICT & Project Manager chez Carglass Carrosserie. Brabo envisage de son côté d’utiliser l’AI et l’apprentissage machine pour effectuer des prévisions quant à la densité du trafic maritime. “Nous pourrons ainsi optimaliser la capacité du port”, affirme Koen De Groof, directeur commercial chez Brabo. Steven Hackars, Product Director chez c-Quilibrium, voit, lui, son salut dans l’AI pour optimaliser l’approvisionnement des distributeurs automatiques de cash.
Au sein des entreprises interrogées, les budgets IT croîtront au cours des trois prochaines années. La plupart (56 pour cent) investiront 10 pour cent de plus dans l’IT, et une entreprise sur cinq prévoit même une augmentation de plus de dix pour cent de son budget IT. Une certaine prudence doit cependant être accordée à l’interprétation de ces résultats, car seules 43 entreprises en tout ont été interrogées par téléphone, dont quasiment la moitié occupe de 25 à 100 personnes et l’autre moitié compte de 101 à 1.000 collaborateurs temps plein. Selon Indiville, la spin-off de la KULeuven qui a réalisé l’enquête, c’est néanmoins un panel suffisant que pour y voir les grandes tendances.
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