ArtiQ, une émanation de la KU Leuven utilisant l’IA pour des applications médicales spécifiques, a été rachetée par le groupe américain Clario.
ArtiQ a été fondée en 2019 par la KU Leuven. Son logiciel aide les médecins à détecter, traiter et suivre les maladies respiratoires. C’est à la mi-2019 que l’entreprise avait annoncé une première phase d’investissement d’1 million d’euros pour pouvoir lancer la plate-forme logicielle. Plus de cinq ans après, l’entreprise passe donc entre les mains de Clario, selon ArtiQ même.
Ce rachat intervient à un moment où ArtiQ observe un impact clair de son logiciel dans le créneau où elle évolue. ‘Le rachat accélérera encore sa croissance dans le monde entier et parmi tous les sponsors pharmaceutiques développant des traitements respiratoires’, peut-on lire dans un communiqué. Les modèles d’IA d’ArtiQ seront désormais intégrés dans les appareils respiratoires médicaux de Clario. Tous les produits d’ArtiQ continueront d’être disponibles séparément après le rachat.
Marko Topalovic restera à bord en tant que CEO d’ArtiQ après la transaction, mais il dirigera également la stratégie d’IA de Clario. ‘L’intégration de notre technologie dans la gamme de Clario améliorera non seulement la qualité et l’efficacité de l’analyse, mais représentera également une étape majeure en vue de minimaliser la contrainte pour les patients et d’améliorer les résultats de la recherche’, explique M. Topalovic.
Depuis 2018, le repreneur Clario mise aussi pleinement sur l’intelligence artificielle pour améliorer les analyses cliniques. ‘Grâce à la technologie d’ArtiQ, nous allons étendre encore notre capacité à faire évoluer rapidement l’IA, tout en garantissant la qualité des données et en rationalisant le processus des essais cliniques pour les patients du monde entier’, conclut Chris Fikry, CEO de Clario.
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