Le trafic internet en Belgique double tous les 18 mois
Tous les 18 mois, le trafic internet double en Belgique. Voilà ce qui ressort des chiffres publiés par le gestionnaire de domaines DNS.be. “Depuis 2004, nous enregistrons toutes les années et demi un doublement du nombre de demandes sur les serveurs de noms .be”, déclare Hans Seeuws, porte-parole de DNS. “En 2009 nous dépasserons largement les trois milliards de demandes.”
Tous les 18 mois, le trafic internet double en Belgique. Voilà ce qui ressort des chiffres publiés par le gestionnaire de domaines DNS.be. “Depuis 2004, nous enregistrons toutes les années et demi un doublement du nombre de demandes sur les serveurs de noms .be”, déclare Hans Seeuws, porte-parole de DNS. “En 2009 nous dépasserons largement les trois milliards de demandes.”
L’une des conséquences importantes de cette situation, c’est que la redondance des serveurs racines .be doit toujours être augmentée pour pouvoir continuer à répondre à la ‘demande’ croissante. Pour les entreprises, institutions financières et services publics, il est en effet crucial que le domaine .be soit toujours disponible.
La méthode anycast est une manière intéressante de formuler une réponse à ce problème. Anycast augmente la capacité et réduit la vulnérabilité des serveurs aux attaques DDOS et ce, parce que différents serveurs se retrouvent derrière une seule et même adresse anycast.
“Si un serveur connaît des problèmes, l’adresse anycast demeure néanmoins en ligne”, explique Seeuws, “ce qui complique nettement la vie des personnes mal intentionnées sur internet. L’accroissement de la capacité et le routage de réseau font en sorte que les demandes sont traitées beaucoup plus rapidement.”
Tout le monde peut souscrire à des grappes (clusters) anycast commerciales, mais cette année, DNS entend aussi permettre aux fournisseurs internet de déployer en interne un mini-réseau anycast. “Nous allons leur proposer d’acquérir une sorte de serveur racine anycast qui traite toutes les demandes DNS de leurs clients”, ajoute-t-il.
Les fournisseurs internet seraient ainsi non seulement mieux protégés contre les attaques DDOS, mais pourraient aussi conserver en interne le trafic avec leurs clients. “Un client Skynet ne sollicitera plus le serveur DNS de Telenet, et si une attaque DDOS est encore lancée, le fournisseur saura aussitôt qu’elle émane de ses propres clients”, dit encore Seeuws.
Plus il y aura de serveurs racines disséminés dans les centres de données belges, plus vite les demandes pourront être traitées et plus l’effet des éventuelles cyber-attaques sera réduit.
Pour terminer, il convient encore de signaler que les chiffres relatifs aux demandes ne tiennent compte que des serveurs de noms .be. Peut-on dès lors en conclure que le trafic internet belge double tous les 18 mois? “Même si l’on prend en compte une légère marge d’erreur, parce que d’autres domaines ne sont pas inclus dans ces chiffres (comme .com ou .eu), la tendance n’en reste pas moins très claire”, conclut le porte-parole.
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