Le secteur des soins non préparé au ‘patient numérique’
La sécurisation du dossier du patient, la collaboration incertaine entre les départements des hôpitaux et le piètre planning des examens sont les principales causes d’exaspération chez les malades. Voilà ce qui ressort d’un sondage effectué par IBM auprès de 750 Belges. Pour nombre de patients, le service presté dans un hôpital est inférieur à celui presté dans n’importe quel supermarché. Quasiment un tiers des personnes interrogées suggère que les prestataires de soins en Belgique partagent trop difficilement des informations sur les affections avec les patients. 42% des répondants estime anormal de devoir toujours se rendre physiquement chez leur médecin. Même la prise de rendez-vous en ligne est souvent impossible.
La sécurisation du dossier du patient, la collaboration incertaine entre les départements des hôpitaux et le piètre planning des examens sont les principales causes d’exaspération chez les malades.
Voilà ce qui ressort d’un sondage effectué par IBM auprès de 750 Belges. Pour nombre de patients, le service presté dans un hôpital est inférieur à celui presté dans n’importe quel supermarché.
Quasiment un tiers des personnes interrogées suggère que les prestataires de soins en Belgique partagent trop difficilement des informations sur les affections avec les patients. 42% des répondants estime anormal de devoir toujours se rendre physiquement chez leur médecin. Même la prise de rendez-vous en ligne est souvent impossible.
Ce qui est étonnant, c’est que les malades doutent souvent du diagnostic de leur médecin. 29% le vérifient régulièrement via Google, et 45% indiquent avoir été insuffisamment conseillés à propos de sites sur lesquels ils peuvent trouver des informations fiables. Deux Belges sur trois recherchent eux-mêmes des informations avant de consulter.
Pour 37% des Belges, le partage de renseignements entre prestataires de soins pourrait être nettement meilleur. 47% jugent ennuyeux de devoir raconter plusieurs fois leur histoire. Selon IBM, ce processus pourrait être rationalisé en demandant aux patients dès avant leur première visite chez le médecin de compléter leurs données personnelles et ennuis de santé via internet, sur un site portail d’un hôpital par exemple.
Un site portail intégrant un logiciel d’analyse accroîtrait aussi l’efficience du planning des examens. C’est important, car 38% des Belges s’indignent du fait que les cliniques ne peuvent même pas planifier des examens et rendez-vous en une seule journée.
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