‘Le scandale Cambridge Analytica n’a pas ébranlé la confiance en Facebook’
Les utilisateurs sont toujours aussi actifs, voire plus actifs encore sur Facebook après le récent scandale de confidentialité. Voilà ce qui ressort d’une enquête menée par l’agence de presse Reuters. Trois-quarts des utilisateurs indiquent qu’ils font sciemment attention à leurs paramètres de confidentialité.
L’agence de presse Reuters et l’entreprise d’études de marché Ipsos ont mené une enquête sur la confiance des utilisateurs en Facebook après le scandale Cambridge Analytica. Aux Etats-Unis, 2.194 adultes ont été interrogés, dont 1.038 disposaient d’un compte Facebook. De plus, l’enquête portait aussi sur l’utilisation d’autres médias sociaux tels Twitter et Instagram.
Les chercheurs observent que trois-quarts des personnes interrogées aux Etats-Unis utilisent la plate-forme de la même manière que précédemment. De plus, un tiers de ces trois-quarts a signalé utiliser encore davantage la plate-forme. Le dernier quart des utilisateurs a répondu avoir supprimé leur compte, ne plus l’utiliser ou à tout le moins passer moins de temps sur le réseau social.
Contrôle (ou pas) du respect de la vie privée
Reuters a aussi examiné dans quelle mesure les utilisateurs s’intéressaient de près à leur confidentialité sur Facebook. Selon le rapport de l’enquête, 74 pour cent indiquaient faire sciemment attention à leurs paramètres de confidentialité sur Facebook. De plus, 78 pour cent ont signalé comment ils ont été amenés à adapter ces paramètres.
Malgré l’importante prise de conscience au niveau des paramètres de confidentialité, 23 pour cent des personnes interrogées ont répondu avoir le sentiment d’exercer un contrôle complet sur leur confidentialité. Quasiment la moitié des utilisateurs a cependant prétendu n’y exercer qu’un contrôle limité. Quant aux utilisateurs restants, ils ont l’impression de ne pas exercer de contrôle sur leur confidentialité.
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