Le producteur de machines à puces ASML guère impacté par les règles US strictes
Le producteur néerlandais de machines à puces ASML pense qu’il ne pâtira guère des nouvelles règles américaines à l’exportation. Voilà ce qu’a déclaré l’entreprise lors de la présentation de ses résultats du troisième trimestre. Les Etats-Unis ont récemment renforcé leurs règles en matière d’exportation vers la Chine de technologies dans le domaine des puces.
ASML, le numéro un du marché en matière de machines à puces, estime provisoirement du moins que les nouvelles règles ne seront pas plus strictes que celles appliquées actuellement par les Pays-Bas et pense ne guère devoir faire face à des restrictions supplémentaires au cours de l’an prochain. Il s’agit là bien sûr d’une évaluation temporaire de la part de l’entreprise établie à Veldhoven, qui continuera de suivre de près la situation. Actuellement, ASML n’est pas autorisée non plus à exporter vers la Chine sa toute nouvelle génération de machines à puces , à savoir les modèles EUV.
Ces machines EUV deviennent toujours plus importantes pour ASML. Au troisième trimestre, l’entreprise a décroché des commandes pour un montant de 8,9 milliards d’euros, dont 3,8 milliards concernaient de l’équipement EUV.
En attente du chiffre d’affaires prévu
Ces commandes signifient qu’ASML peut s’attendre durant le trimestre en cours et l’année prochaine à enregistrer le chiffre d’affaires prévu. Pour répondre à la forte demande de machines à puces, l’entreprise a continué d’installer ses produits dans les usines des clients, afin d’exécuter les derniers tests sur site. ASML procède de cette façon pour rendre les machines plus rapidement opérationnelles, lorsque les tests sont exécutés en usine. Cette façon de faire signifie aussi que des appareils déjà installés ne sont pas encore inclus dans le chiffre d’affaires et qu’il en sera encore ainsi un certain temps.
Au troisième trimestre, le chiffre d’affaires d’ASML tiré des nouvelles machines à puces, des mises à niveau des machines existantes et d’autres services encore s’est établi à 5,8 milliards d’euros, contre 5,2 milliards d’euros durant la période correspondante de l’année dernière. L’entreprise de Veldhoven a engrangé un bénéfice d’1,7 milliard d’euros.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici