Le piratage logiciel stable en Belgique, mais en hausse dans le monde
L’utilisation de logiciels illégaux sur les ordinateurs belges est restée stable à 25 pour cent entre 2008 et 2009. La situation est plus inquiétante sur ce qu’on appelle les marchés émergents, où la croissance rapide des PC est allée de pair avec une hausse du piratage. Ces chiffres émanent d’une étude réalisée sur le thème du piratage logiciel et publiée chaque année par le cabinet d’analystes IDC et la Business Software Alliance (une association internationale qui représente l’industrie logicielle mondiale). Malgré la récession économique, la proportion de logiciels illégaux sur les ordinateurs serait en baisse sur de nombreux marchés. L’étude a ainsi recensé une diminution dans 54 pays et une augmentation dans ‘seulement’ 19 autres. Il n’empêche que l’utilisation de logiciels illicites est passée de 41 à 43 pour cent à l’échelle mondiale. Ce serait là le résultat des marchés à croissance rapide comme ceux de la Chine, de l’Inde et du Brésil qui ont vu leurs parts grimper dans le secteur global du software.
L’utilisation de logiciels illégaux sur les ordinateurs belges est restée stable à 25 pour cent entre 2008 et 2009. La situation est plus inquiétante sur ce qu’on appelle les marchés émergents, où la croissance rapide des PC est allée de pair avec une hausse du piratage.
Ces chiffres émanent d’une étude réalisée sur le thème du piratage logiciel et publiée chaque année par le cabinet d’analystes IDC et la Business Software Alliance (une association internationale qui représente l’industrie logicielle mondiale).
Malgré la récession économique, la proportion de logiciels illégaux sur les ordinateurs serait en baisse sur de nombreux marchés. L’étude a ainsi recensé une diminution dans 54 pays et une augmentation dans ‘seulement’ 19 autres. Il n’empêche que l’utilisation de logiciels illicites est passée de 41 à 43 pour cent à l’échelle mondiale. Ce serait là le résultat des marchés à croissance rapide comme ceux de la Chine, de l’Inde et du Brésil qui ont vu leurs parts grimper dans le secteur global du software.
“Nonobstant la crise économique, l’utilisation de logiciels illégaux est demeurée stable à 25 pour cent dans notre pays et ce, pour la troisième année consécutive”, explique Jacco Braind, président du BSA Benelux Comité.
“L’étude démontre que nos campagnes de sensibilisation ont un effet à long terme. Toujours plus d’entreprises disposent de programmes de gestion de leur software et sont conscientes de la valeur immense du software pour leur productivité. Il n’empêche qu’1 progiciel sur 4 est toujours installé sans licence légale dans les entreprises. Cette proportion est encore inacceptable.”
IDC a observé qu’à côté de chaque montant de 100 euros investi dans du software légal en 2009, il y a aussi un montant de 75 euros dépensé en logiciels piratés. Cela a non seulement des conséquences sur les revenus des éditeurs de logiciels, mais la Business Software Alliance insiste sur le fait que la réduction du piratage logiciel engendre aussi d’importants avantages économiques.
Une étude précédente réalisée par BSA/IDC en était arrivé à la conclusion qu’une diminution du piratage de dix pour cent peut en quatre années créer 1.500 nouveaux emplois, assurer 800 millions d’euros de revenus supplémentaires et rapporter 270 millions d’euros de rentrées fiscales.
Chaque euro de software légal vendu dans notre pays se traduirait par 3 à 4 euros de revenus pour les entreprises locales de services et de distribution. Toujours selon l’Alliance, le piratage engendre aussi des risques pour le consommateur, parce qu’il menace la sécurité de son ordinateur.
C’est aux Etats-Unis, au Japon et au Luxembourg que la proportion des logiciels illégaux est la plus basse de l’ensemble des pays examinés (respectivement 20, 21 et 21 pour cent). C’est en Géorgie, au Zimbabwe et en Moldavie que le piratage sévit le plus fortement (plus de 90 pour cent dans chacun de ces pays).
En comparaison avec les autres pays ouest-européens, la Belgique est loin d’être ridicule, puisqu’avec le Luxembourg, le Danemark, la Finlande, la Suède et la Suisse, elle fait partie des meilleurs élèves de la classe.
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