“Le mobile, crucial dans la course à la présidence”
La course à la présidence des Etats-Unis a débuté avec les pré-élections républicaines. Alors qu’Obama avait en 2008 encore exploité la puissance des médias sociaux, certains analystes estiment que le facteur déterminant sera cette année la technologie mobile. Le magazine informatique américain Computerworld a examiné où en étaient aujourd’hui les instruments mobiles utilisés par les candidats. C’est encore tôt pour être affirmatif, mais provisoirement, la situation n’est pas fameuse. C’est ainsi qu’actuellement, aucun candidat ne dispose d’une appli à lui dans l’un des magasins d’applications. Les sites web des candidats possèdent certes souvent des versions mobiles, mais les photos et les éléments des menus sont à peine prévus pour les plus petits écrans des smartphones.
La course à la présidence des Etats-Unis a débuté avec les pré-élections républicaines. Alors qu’Obama avait en 2008 encore exploité la puissance des médias sociaux, certains analystes estiment que le facteur déterminant sera cette année la technologie mobile.
Le magazine informatique américain Computerworld a examiné où en étaient aujourd’hui les instruments mobiles utilisés par les candidats. C’est encore tôt pour être affirmatif, mais provisoirement, la situation n’est pas fameuse. C’est ainsi qu’actuellement, aucun candidat ne dispose d’une appli à lui dans l’un des magasins d’applications. Les sites web des candidats possèdent certes souvent des versions mobiles, mais les photos et les éléments des menus sont à peine prévus pour les plus petits écrans des smartphones.
Les analystes estiment que cette connexion mobile des électeurs avec les candidats va nettement s’améliorer dans les mois à venir. “Les candidats ont besoin d’une bonne campagne sur les médias sociaux pour l’emporter”, déclare Rob Enderle, analyste chez Computerworld. “Et une campagne correcte sur les médias sociaux inclut le mobile, étant donné que la technologie mobile offre aux candidats l’opportunité d’impliquer leurs supporters à tout moment, de rester en contact avec eux et de leur répondre en temps réel. Le mobile rend la connexion sociale plus efficiente encore.” Et d’insister sur l’importance des quelques centaines d’électeurs supplémentaires, en se référant à la victoire de justesse de George W. Bush sur Al Gore en Floride en 2000. “Cette élection pourrait encore être remportée ou perdue in extremis, ce qui fait que tout retard sur le plan mobile pourrait faire la différence à ce niveau.”
Une appli personnelle pour pouvoir suivre un candidat spécifique, constitue un must, selon le spécialiste du mobile, Bill Dudley de Sybase365. Et d’insister sur le fait qu’au sein de l’un des plus importants groupes d’électeurs, celui des personnes âgées entre 18 et 40 ans, 80 pour cent d’entre elles utilisent les SMS et 50 pour cent possèdent un smartphone. “Pourquoi ne pas utiliser dès lors ce canal avantageux?”
Dans le passé, l’on a beaucoup exploité ce qu’on appelle les ‘robocalls’, où un ordinateur appelle au hasard des personnes et leur débite un message enregistré du candidat. Les analystes ne sont pas d’accord sur la question de savoir si cela pourrait se faire aussi par SMS ou au moyen d’une autre forme de message en temps réel. Les uns y voient une forme de ‘robocall’ moderne, alors que d’autres parlent surtout de spam qui risque d’agacer et d’intimider les électeurs.
Conclusion: les candidats devront faire preuve de créativité avec le mobile. Les applis mobiles, SMS, sites web et blogs mobiles, ainsi que Facebook et Twitter via les smartphones représentent en effet des façons très intimes d’atteindre les gens. La connexion qu’un candidat à la présidence pourrait ainsi établir avec ses électeurs, pourrait s’avérer nettement plus efficiente qu’avant, selon les spécialistes. Ou comme l’affirme Dudley de manière quelque peu plus péremptoire: “Une campagne qui ne recourra pas au mobile en 2012, est vouée à l’échec.”
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici