Le maliciel se répand rapidement sur les smartphones et tablettes
L’année dernière, le malware s’attaquant aux appareils mobiles a augmenté de 58 pour cent par rapport à 2011. Dans 32 pour cent des cas, le maliciel a été mis au point en vue de dérober des données comme des adresses e-mail et des numéros de téléphone.
En 2012, les logiciels mal intentionnés pour appareils mobiles ont crû de 58 pour cent en comparaison avec 2011. Dans 32 pour cent des cas, le malware a été développé pour voler des données telles des adresses e-mail et des numéros de téléphone. Voilà ce qui ressort de l'”Internet Security Threat Report” (ISTR) dressé par l’entreprise de sécurité internet Symantec. Il s’agit de maliciels que Symantec a elle-même repérés ou dont on lui a fait rapport.
Au niveau mondial, il y a actuellement plus de 100.000 applications infectées. Ce malware mobile transfère avant tout des informations comme des contacts et des données d’applications de banking via internet, mais peut aussi envoyer des SMS vers des numéros payants, suivre vos déplacements ou prendre et faire suivre des photos en secret.
Android, la principale victime Tim Van Honsté, expert en sécurité chez Symantec Belgique, déclare qu’en 2012, la plupart des attaques ciblaient des appareils tournant sur le système d’exploitation Android de Google et ce, en raison de l’ouverture du système et de sa grande part de marché, mais les appareils iOS d’Apple ont été aussi de plus en plus visés.
Comme exemple, il cite l’appli Android Sumzand, qui changerait l’écran du smartphone en un panneau solaire qui pourrait recharger l’appareil. “Techniquement, c’est impossible”, explique Van Honsté. “Mais entre-temps, l’appli a transféré des données.” En outre, l’appli s’est propagée d’elle-même vers des contacts GSM recommandés.
Cyber-attaques Outre une croissance du malware mobile, l’on a enregistré en 2012 une augmentation du nombre des cyber-attaques ciblées de 42 pour cent par rapport à 2011. Dans 31 pour cent des cas, la cible était des entreprises de moins de 250 collaborateurs.
L’objectif consiste à dérober notamment des propriétés intellectuelles, des données de clients et des informations sur les comptes bancaires. “Les cybercriminels recherchent de petites entreprises sous prétexte qu’elles estiment être trop modestes pour constituer une cible intéressante et investissent donc moins dans la sécurité internet”, affirme Van Honsté. (Belga/MI)
32,8 millions d’appareils Android touchés Une autre étude récente de l’entreprise de sécurité NQ Mobile évoque même une croissance de 163 pour cent du malware mobile en 2012, aussi sur la base de rapports propres. Ici aussi, les attaques ciblaient surtout les appareils Android – 32,8 millions d’entre eux auraient été touchés. (MI)
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