Le Japon planifie une usine de puces de 2 nanomètres

© IBM
Pieterjan Van Leemputten

Conjointement avec IBM, le Japon va investir dans une usine qui produira des puces de 2 nm.

Le pays injectera 70 milliards de yens (483 millions d’euros) dans cette usine et ce, conjointement avec d’autres entreprises encore telles NEC, Toyota, Sony, NTT, Softbank, Kioxia et MUFG Bank.

Cette annonce succède à celle d’un programme commun de recherche technologique avec les Etats-Unis, dans lequel le gouvernement japonais investit 350 milliards de yens (2,41 milliards d’euros). Par ces initiatives, le Japon entend mieux concurrencer la Chine et être moins dépendant de celle-ci.

L’usine, qui s’appellera Rapidus, ne produira réellement ses puces à architecture de 2 nanomètres que dans la seconde partie de cette décennie. L’année dernière, IBM avait été la première firme à fabriquer ces puces à petite échelle. Plus tard, sa concurrente TSMC avait également affirmé être prête à effectuer ce pas, même si l’entreprise ne souhaite en entamer la production de masse qu’à partir de 2025.

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